Malgré les pépins physiques qui ont émaillé sa carrière depuis son arrivée en NBA, Bradley Beal devrait toucher le jackpot cet été. L’arrière des Wizards ne veut pas faire traîner les choses lors de la free agency et souhaite en finir le plus rapidement possible avec toutes ces histoires de contrat.
Free agent protégé, il pourrait ainsi forcer la main des Wizards en acceptant l’offre d’une autre équipe, obligeant ainsi sa franchise actuelle à prendre la décision de s’aligner (ou non) sur le contrat qu’il aura accepté. Les Wizards auraient alors 72 heures pour égaler cette offre et conserver l’arrière, ou le laisser filer sans aucune contrepartie.
« Si j’ai la possibilité de rester ici, c’est ce que je souhaite faire, » déclare-t-il à CSN Washington. « C’est un peu comme si je devais à nouveau choisir mon université. Mais je suis heureux à Washington. »
Bradley Beal n’a joué que 55 matchs cette saison (17.4 points, 38.7% à 3-points), multipliant les blessures, à l’épaule, au visage, aux jambes et au bassin. Son temps de jeu a été surveillé de prêt et il a évolué dans un rôle de 6e homme lors de la majeure partie de la deuxième partie de la saison.
Les Wizards veulent attendre le plus longtemps possible afin d’utiliser leur argent disponible avant de resigner Beal. C’est l’une des raisons pour laquelle il n’a pas été prolongé dès l’été dernier, avec comme principale cible l’enfant du pays, Kevin Durant. Cette saison, Bradley Beal déclare qu’il n’a ainsi jamais été perturbé par la free agency.
« Ça n’a eu aucun impact sur mon jeu, » déclare-t-il. « Pas une fois cela n’a affecté mes performances sur le terrain. Je dois dire que par moment, j’oubliais même complètement l’intersaison. Mais aujourd’hui, c’est une autre histoire. »
Bradley Beal pourrait toucher plus de 20 millions par saison, sur cinq ans, s’il signe un contrat max. Il deviendrait le joueur le mieux payé des Wizards devant John Wall. Reste à savoir si une équipe est prête à payer le prix fort pour un joueur qui est si souvent à l’infirmerie.
« Les blessures arrivent toujours sans qu’on s’y attende, » reconnait-il. « J’aime jouer. Je vais tout faire pour jouer le plus de minutes possible. Peu importe s’il s’agit d’un back-to-back ou même d’une série de quatre matchs en cinq jours, si je dois jouer 40 minutes, je jouerai 40 minutes. C’est ma façon de penser. J’ai ce désir de gagner. C’est le plus important. Si je me blesse, je me blesse. Je veux gagner. Je me plais ici, à Washington. Mais la NBA est un business. On verra bien ce qui va se passer. J’aimerais rester où je suis en ce moment. »