Ne comptez pas sur les Warriors pour tirer à boulets rouges sur Patrick Beverley, le bouillant meneur de jeu des Rockets. Certes, il s’est chauffé avec Stephen Curry (voir ci-dessous), et il a encore fait preuve d’une grosse agressivité, mais pour Draymond Green, il n’y a rien de répréhensible.
« Je n’ai absolument aucun problème avec lui » déclare Green à propos de l’accrochage musclé du premier quart-temps. « Il est ce qu’il est, et c’est sa manière de jouer. On ne peut pas lui en vouloir, et je ne pense pas que ce soit un sale joueur. Il s’accroche, et c’est un hargneux. Mais hargneux, c’est hargneux, et sale, c’est sale… »
Pour Draymond Green, Patrick Beverley joue simplement avec ses armes.
« Au final, et je parle en tant que défenseur, parfois, on fait ce qu’il y a à faire. Il ne peut pas jouer de manière propre. S’il le fait, Stephen va lui mettre 40 points. Regardez ce que faisait les Pistons à Michael Jordan. Il faut le bousculer un peu. Mais Curry, comme Jordan, est capable de répondre à ça. Je pense que Stephen est davantage confiant et dans sa tête, il se dit que ça ne lui fait pas peur. Si tu veux jouer à ça, il peut répondre. »
Même discours chez Stephen Curry.
« Ce n’est pas un sale joueur, mais un joueur agressif. Il se donne à fond, et il essaie de vous faire sortir de vos gonds. Mais ce n’est absolument pas un sale joueur. Il n’essaie pas de blesser l’adversaire, mais c’est physique, et il y a des échanges. J’espère d’ailleurs que la NBA ne va pas estimer que ce n’est pas du basket… J’espère qu’on ne va pas prendre une technique à chaque match, car j’aime ce genre d’affrontement. »