Après six années de disette, les Pistons retrouvent enfin les playoffs ! Si Stan Van Gundy y est pour beaucoup, chez les joueurs, Reggie Jackson mérite aussi quelques éloges. Acquis l’an passé après avoir réclamé un rôle de titulaire à Oklahoma City, le meneur avait signé un contrat massif, non sans s’attirer quelques critiques, notamment de John Wall.
Le hasard fait bien les choses : c’est face à l’équipe du meneur All-Star que Reggie Jackson a sorti le grand jeu pour s’assurer une bonne fois pour toutes la qualification en playoffs. Le meneur des Pistons n’a pas fait dans le détail contre les Wizards : 39 points à 14/20, 4 rebonds et 9 passes pour 41 d’évaluation.
L’addition aurait même pu être plus salée si Reggie Jackson s’était montré moins gaspilleur (5 bps). Son équipe ne lui en voudra pas tant le joueur l’a portée du début à la fin, en pénétration ou à trois-points. Le pauvre Ramon Sessions ne pouvait pas faire grand chose face à une telle prestation et à sa décharge, son coach n’a jamais trouvé la solution.
« Nous n’avons jamais eu de réponse pour Reggie Jackson, » a sobrement commenté Randy Wittman.