La réputation d’Avery Bradley comme défenseur n’est plus à faire. Depuis que Jameer Nelson l’a supplié de ne pas lui mettre trop de pression, ils sont nombreux à s’être cassés les dents sur l’arrière des Celtics.
Hier, c’est ainsi Damian Lillard qui a subi son traitement spécial, terminant à 3/16 après avoir bataillé tout le match pour se libérer du marquage. Avec sa faculté d’anticiper les écrans, Avery Bradley n’a ainsi quasiment jamais laissé de tirs ouverts au meneur de l’Oregon et, à la fin du match, ce dernier avait un message pour son adversaire.
« Je lui ai dit qu’il était le meilleur défenseur extérieur de la ligue », confie ainsi Damian Lillard à The Oregonian. « Parce que c’est vrai ».
Qu’est-ce qui fait de lui un adversaire si coriace ?
« Il est rapide », explique le Blazer. « Il est costaud, il anticipe bien. Il y a beaucoup de gars dont les gens disent qu’ils sont de bons défenseurs. Ils ont l’air de bons défenseurs sur certaines possessions mais lui, c’est vraiment ce qu’il fait. Il est là sur chaque possession. C’est impossible de le bloquer avec un écran. Il est dur et il faut lui rendre hommage ».
Si Portland a tout de même évité le piège grâce à Al-Farouq Aminu, Damian Lillard et C.J McCollum semblent tout de même ravis de ne plus recroiser l’arrière cette saison…
« Je ne crois pas que les équipes que nous allons jouer sont aussi actives que les Celtics en défense », confirme McCollum. « Nous n’allons jouer personne comme ça à l’Ouest. Il n’y a pas d’Avery Bradley dans la conférence Ouest ».
Ce soir, c’est en tout cas Stephen Curry qui devra faire face à Avery Bradley. Ça promet.