Avant-hier, Elfrid Payton réussissait un triple double pour le Magic, quasiment dans l’anonymat. Si son équipe a perdu, le meneur d’Orlando a tout de même réussi le 62e triple double de la saison et la NBA n’avait pas vu autant de triple double depuis la fin des années 1980 et l’époque où Magic Johnson, Larry Bird ou Fat Lever les enchaînaient…
Cette saison, ils sont ainsi 22 à avoir cumulé plus de 10 points, 10 rebonds et 10 passes/contres lors d’un même match. Derrière Russell Westbrook (15) et Draymond Green (11), on retrouve ainsi Rajon Rondo (5), Giannis Antetokounmpo (4), John Wall (4), Hassan Whiteside (3), Stephen Curry (2), Pau Gasol (2), James Harden (2), LeBron James (2) mais également Matt Barnes, Nicolas Batum, Raymond Felton, Zach Randolph ou encore Marcus Smart…
« Le fait est que les triple double ne viennent pas seulement des meneurs comme Russell Westbrook mais aussi d’ailiers forts comme Draymond Green, des ailiers comme moi, des pivots comme Pau Gasol… Ça montre la polyvalence de cette ligue », confirmait ainsi LeBron James à USA Today. « C’est super sympa. Je ne choisirai pas d’autre moment pour jouer en NBA ».
Dans une ligue qui écarte de plus en plus le terrain, la polyvalence est devenue un facteur clé de réussite, tant sur le plan défensif qu’offensif. Les capacités à la création de Draymond Green sont ainsi essentielles à Golden State, tandis que Milwaukee a carrément placé Giannis Antetokounmpo comme meneur depuis le All-Star Break et mise beaucoup sur cet ailier de 2m11, capable de diriger le jeu.
Le « Greek Freak » illustre d’ailleurs bien l’importance de cette nouvelle génération d’athlètes, capables de prendre le rebond et de remonter le terrain pour marquer ou trouver un coéquipier. Surtout dans l’ère du « small ball ».