Dwight Howard : « On a l’équipe pour gagner le titre »

A 35 victoires pour autant de défaites, les Rockets sont loin de l’épouvantail de la conférence Ouest qu’ils incarnaient la saison passée. La franchise texane fait pâle figure cette année et devra lutter jusqu’au bout de la saison régulière pour se qualifier en playoffs. 

Mais Dwight Howard pense encore que son équipe est candidate au titre.

« Peu importe notre saison, peu importe qu’on n’ait pas répondu aux attentes, je crois encore qu’on est une équipe qui peut gagner le titre. » déclare Howard sur USA Today. « Personne d’autre n’y croit mais ce n’est pas grave. Le monde entier peut être contre nous. Mais si les quinze gars dans notre vestiaire y croit, on peut le faire. Je le pense vraiment. On a réalisé une super saison l’an passé et c’était parce qu’on y a cru. »

Méthode Coué ou déni total, le pivot star des Rockets souligne en tout cas un point fondamental dans l’immense casse-tête de Houston : il ne déteste pas James Harden. Bien au contraire.

« Je n’ai aucune haine envers James Harden »

« Les gens croient qu’on se déteste. Mais je n’ai aucune haine pour lui. Il vient de nulle part, comme moi. On fait tous les deux ce qu’on aime. On a tous les deux rêvé de jouer en NBA et on y est arrivé. Je veux qu’il ait du succès, tout comme je veux qu’on ait du succès en équipe. Je regarde tout un tas de vidéos de James Harden, avant la barbe, parce que je sais que ce gars-là a un immense talent. »

A quelques semaines de la fin de la saison régulière, les Rockets n’ont cependant pas de marge de manoeuvre. Après avoir causé le départ de Kevin McHale, les joueurs n’ont toujours pas réussi à trouver leur rythme de croisière. A l’inverse, le temps presse pour trouver leur alchimie…

« C’est à nous deux de trouver la solution. On a la fin de saison plus les playoffs pour y arriver, et on peut le faire. C’est un état d’esprit, une mentalité. Si on arrive à porter cette équipe, comme on doit le faire et comme on veut le faire, je vous le dis, on peut gagner le titre. »

Après les paroles, on attendra les actes…