Pour son dernier match à San Antonio, l’hommage des Spurs était au niveau de la rivalité livrée avec Kobe Bryant : magnifique. Un clip sobre pour retracer quelques unes des plus belles images du “Black Mamba” face à son rival texan contre lequel il a bataillé depuis 1996. Et souvent face aux mêmes visages.
« C’est une des rares salles où je ne peux pas citer un seul souvenir. Il y en a tellement », raconte Bryant. « Des bons, des grands, des horribles aussi. C’est bizarre, je ne peux même pas compter le nombre de fois où j’ai joué ici. »
« Face à lui, il faut être dedans, sinon… »
L’arrière All-Star a affronté 90 fois les Spurs en 20 ans de carrière, saison régulière et playoffs confondus. Le troisième meilleur scoreur de tous les temps sait que les Spurs l’ont façonné, et lui ont permis de devenir le joueur qu’il est.
« Ce qui définit Kobe, c’est la combinaison de son talent, ses qualités athlétiques et sa détermination », résume Manu Ginobili. « Quand on joue contre lui, on doit être dedans, sinon ça va mal se passer. »
Laker à vie, Kobe Bryant a affronté des joueurs qui ont les Spurs dans le sang. Des Spurs à vie. Les deux entités se partagent 10 titres depuis 1999.
« Il est, pour nous, le Michael Jordan de notre génération », compare Tony Parker. « Ce fut un honneur de jouer contre lui. La rivalité entre Spurs et Lakers était immense. »
Bryant a pris des leçons de discipline
Bourreau des Spurs en playoffs 2001, 2002, 2004 et 2008, là où les Spurs ont triomphé en 1999, 2003 et 2013, Kobe Bryant a toujours partagé un respect total envers Gregg Popovich, arrivé aux commandes des Spurs en… 1996.
« Avec son professionnalisme et ses qualités, il a su être bon soir après soir, et ça m’a toujours impressionné », relate Gregg Popovich. « Il est le joueur qui voulait gagner à tout prix chaque match. Ce fut un plaisir de le voir jouer toutes ces années. »
Le MVP 2008 a reconnu avoir appris de son meilleur ennemi.
« Leur discipline a élevé mon jeu. À mon arrivée dans la ligue, je jouais avec beaucoup d’émotion, de rage. En 1999, ils m’ont montré un niveau de jeu très froid, une vraie discipline quand ils nous ont sweepés. J’ai alors réalisé que je devais faire progresser mon jeu jusqu’à ce niveau. »
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