Boston a tous les atouts pour monter un échange

Parmi les équipes les plus difficiles à cerner cette saison, il y a Boston. Battus coup sur coup, à domicile, par les Lakers et les Nets, les hommes de Brad Stevens sont d’une irrégularité désespérante et c’est le signe que ce groupe ne maîtrise pas encore son sujet.

Dans la coulisse, Danny Ainge répond aux coups de fil et le président des Celtics n’exclut pas d’effectuer un échange.

« On s’est mis dans une situation où l’on est à la fois en course, mais aussi où l’on se bat pour notre vie » constate Ainge, interrogé par le Boston Globe. « J’adore regarder jouer notre équipe, et c’est impossible de traverser un calendrier de 82 matches sans faire des trucs moches. J’aime l’énergie apportée par les gars. »

Oui mais voilà, les Celtics sont 8e de leur conférence avec seulement un revers de plus que Detroit, Charlotte et Washington qui les talonnent, et une ou deux recrues permettraient sans doute au groupe de franchir un cap.

« De bien des manières, cette équipe est un vrai défi pour le coach » reconnaît Ainge. « Pour certains, c’est un challenge car nous avons un effectif riche. C’est à la fois une bonne et mauvaise chose. Nous avons la chance de ne pas avoir beaucoup de blessures, mais est-ce qu’on a besoin de changement ? Non. Est-ce qu’on peut faire mieux ? Oui. J’imagine que c’est pour ça que je réponds aux coup de fil, mais je n’ai pas le sentiment de devoir passer à l’action. »

Au cas où les Celtics souhaiteraient provoquer un échange, ils possèdent une flopée d’intérieurs de bonne qualité, mais aussi quatre premiers tours de draft 2016. Une donnée importante pour séduire une autre franchise.

« On possède des choses d’une certaine valeur dans tous les secteurs : nos joueurs, nos choix de draft et notre masse salariale. Dans une certaine mesure, on évalue tout, et il y a des choses qu’on ne fera pas, à un mois d’obtenir les bonnes recrues en retour. »