JB Bickerstaff tacle l’égoïsme de ses Rockets

La victoire face à San Antonio pouvait être un tournant dans la saison des Rockets. Impliqués des deux côtés du terrain, les joueurs de Houston avaient montré qu’ils pouvaient être au niveau des tous meilleurs lorsqu’ils jouaient en tant qu’équipe et qu’ils se concentraient un peu en défense.

Mais à peine un jour plus tard, les habitudes ont repris leurs droits face à New Orleans, les Texans se tirant une balle dans le pied en fin de match. De quoi agacer le nouveau coach, JB Bickerstaff…

« Pas parce que ça me donne un shoot, ni parce que ça me couvre de gloire »

« Nous devons résoudre le coeur du problème », expliquait ainsi le successeur de Kevin McHale. « Il y a une raison qui fait que cette équipe a tellement de hauts et de bas. Quand ça va bien, tout va bien. Quand ça va mal, tout va mal. Ça commence avec moi mais il faut régler ce problème ».

Sans l’exprimer clairement, JB Bickerstaff reprochait à ses joueurs un égoïsme généralisé…

« Notre problème, c’est qu’il faut qu’on fasse ce qu’il faut au moment où il faut. Pas parce que ça me donne un panier ou parce que ça me donne un shoot, ni parce que ça me couvre de gloire. Il ne s’agit pas de ça et c’est notre problème actuellement ».

Lors du licenciement de Kevin McHale, le GM Daryl Morey avait expliqué que les joueurs avaient besoin d’un changement car le discours de l’ancien Celtic ne passait plus dans le vestiaire. Depuis, ça ne va pas beaucoup mieux avec un bilan tout juste équilibré (16-16) et une inconstance chronique.

« Nous avons joué San Antonio hier. Nous avons joué un superbe match des deux côtés du terrain. Ce soir, les choses ne vont pas bien et on redevient ces horribles Rockets. C’est frustrant pour moi et aussi pour les joueurs. Mais on ne voit pas le jeu de la bonne façon. Encore une fois, nous avons fait preuve d’un manque de respect. Il faut qu’on clarifie nos priorités et je dois faire jouer ceux dont les priorités sont claires ».

Reste désormais à voir qui ces menaces vont envoyer sur la touche.