Kevin Durant : « Avec Russell Westbrook, on est comme deux frères »

Cette saison, la question est revenue comme l’inévitable effet boomerang. De retour à l’action en début de saison, Kevin Durant a de nouveau pu être interrogé sur son pote Russell Westbrook. Et pour cause, ce dernier vient d’accompagner l’ancien MVP pour son intronisation au Hall of Fame d’Oklahoma cette semaine. 

« Russell est un bon ami, on peut s’appuyer sur lui, on peut discuter avec lui. Il est là pour toi. C’est différent pour tout le monde car en NBA, on a souvent des problèmes pour faire confiance. Mais quand il se confie, il n’est plus Russell Westbrook, il est simplement le gamin qui aime rigoler et qui est authentique. Vous le voyez sous une autre lumière, quand il est ultra concentré. Après les matchs, il est encore à fond et il pense encore au match. Il ne faut pas le juger sur ce qu’il dit après les matchs. Ça ne veut rien dire, ce sont des réactions à chaud. »

Quand Westbrook prend trop de shoots, qu’il se laisse un peu trop emporter dans son élan, qu’il monopolise un peu trop la gonfle, Durant est inexorablement passé sur le grill pour voir si les deux hommes pourraient éventuellement s’énerver l’un de l’autre. Mais Durant persiste et signe : Westbrook et lui, c’est pour la vie.

« Oklahoma City a été un bon cadre pour nous, notre point de départ, mais on aurait été amis n’importe où. » assure KD dans l’Oklahoman. « Parce que nos personnalités vont bien ensemble, nos objectifs de basketteurs aussi. Ce qu’on aime en dehors du terrain aussi. On a grandi au fur et à mesure et on a chacun notre vie. Je suis encore en train de chercher ma voie. Lui est marié et va fonder une famille. Nos situations ont évolué mais on se respecte mutuellement. On sait d’où on vient. »

De fait, les deux jeunes joueurs se sont retrouvés dans une situation assez favorable à OKC où tout était à construire. Ils se tirent la bourre depuis un moment pour savoir qui arrive le premier aux entraînements le matin. Et de manière générale, Durant ne cache pas qu’il a parfois envie de raisonner son petit frère turbulent. Mais tant que les deux hommes continuent à se respecter…

« Il y a des moments où on se prend la tête. Ou je n’aime pas ce qu’il fait sur le terrain. Et puis d’autres où c’est ce que je fais sur le terrain que lui n’aime pas. Il y a des moments où c’est ‘Russ, contrôle tes émotions’ et d’autres où c’est ‘KD, arrête, il faut que tu t’imposes’. Parfois aussi, on se lance des noms d’oiseaux mais ça fait partie de notre fraternité. Je sais que si j’ai besoin de lui parler, il sera là pour moi. On est vraiment comme deux frangins. »