Opéré de l’épaule, Michael Kidd-Gilchrist ne rejouera sans doute pas cette saison mais cela ne l’empêche pas de rester actif et impliqué au sein des Hornets. Alors qu’il pourrait tranquillement rester chez lui, assis sur son canapé, l’ancien joueur de Kentucky insiste pour voyager avec l’équipe et assiste même le coach Steve Clifford et son staff. Entre ses séances de rééducation, l’ailier a pour mission d’écrire des rapports d’après-match sur les points positifs et négatifs du jeu de Charlotte. Un rôle qu’adore le joueur.
« Je fais plus ou moins partie du staff, et c’est très utile, » explique « MKG » au Charlotte Observer. « Je dois faire mes devoirs après chaque match et envoyer mon rapport au coach sur ce que j’ai pu voir, et comment nous pouvons progresser sur le plan défensif. C’est très intéressant de passer de l’autre côté du miroir. »
Michael Kidd-Gilchrist doit ainsi remplir un rapport comprenant 25 questions et son travail semble apprécié du coach.
« Pour devenir un très bon joueur dans cette ligue, il faut bosser et avoir soif d’apprendre. Pour le moment, ça marche très bien, » déclare Steve Clifford. « Il prend cette mission très au sérieux. Il examine absolument tous les aspects de notre jeu défensif, le bon et le moins bon, que ce soit lors d’une victoire ou d’une défaite. Stephen Silas (assistant-coach) discute de ces observations avec Michael et ils me transmettent leur rapport. »
« Là, je regarde les vidéos des matchs, comme les coachs »
Que ce soit en NCAA ou en NBA, Michael Kidd-Gilchrist a toujours été un stakhanoviste. Il veut profiter de sa blessure et de son absence pour découvrir de nouveaux aspects du jeu et faire des choses qu’il ne pourrait pas accomplir s’il était sur le terrain.
« Si j’étais sur le terrain, je dirais aussi à mes coéquipiers ce qui ne va pas sur le repli défensif, » ajoute-t-il. « Là, je regarde les vidéos des matchs, comme les coachs. Je ne peux pas assister aux réunions du staff mais c’est une super expérience. »
Bien sûr, il préfèrerait être sur le terrain mais veut rester positif.
« C’est difficile, bien sûr mais c’est comme ça. Il faut rester positif. Chaque jour qui passe me rapproche du bout du tunnel. Je ne vais pas rejouer avant avril. C’est très dur mais je vais survivre. »