Comme il ne voit pas grand chose, Derrick Rose shoote moins

Les Bulls réalisent un bon début de saison avec une troisième victoire empochée en quatre matches. Vainqueurs du Magic ce dimanche, les hommes de Fred Hoiberg doivent pourtant toujours composer avec un Derrick Rose qui se remet encore de sa blessure à l’oeil.

En fait, le meneur de Windy City ne voit toujours pas grand-chose.

« Ça ne sert à rien que je continue de tirer si je ne peux pas voir » explique le meneur des Bulls pour ESPN.

Face à Orlando, le MVP 2011 a pris 8 tirs, et n’en a mis que deux. Mais il est intéressant de voir que son nombre de shoots tentés est le même que son total de passes décisives. Bien loin de sa performance hasardeuse face aux Pistons, il a été dans le tempo pendant toute la rencontre et a donné le ton pour amener Chicago à la victoire.

« Tant qu’on gagne nos matches, je ne me préoccupe de rien d’autre, que ce soit de mon oeil ou d’autre chose » commente Derrick Rose. « Chaque rencontre est positive pour moi car j’en ai manquées tellement. J’essaye d’adapter mon jeu à ma situation, j’analyse beaucoup à la vidéo après les matches car je ne vois pas tout ce qui se passe sur le terrain, mais je suis content du rythme que j’ai en ce moment. »

Trois victoires et une défaite, c’est le bon bilan des Bulls pour cette première semaine de compétition. Pour son baptême du feu sur un banc NBA, Fred Hoiberg s’est montré satisfait de l’attitude de son meneur sur ces quatre premiers matches.

« Il joue très bien, » explique le nouveau coach des Bulls. « Il n’a pas forcé sur les tirs extérieurs, il a été agressif vers le cercle et a fait du bon boulot pour trouver ses coéquipiers dans de bonnes positions. Son oeil va aller de mieux en mieux mais je suis déjà heureux de la manière dont il fait jouer les autres. »

Après quatre matches en six jours, les Bulls, au repos ce lundi, prendront la route de Charlotte pour continuer leur bon départ. Face à une équipe déjà dans la difficulté, Derrick Rose devra maintenant ajuster la mire et retrouver un peu d’adresse, histoire de redevenir la redoutable menace offensive qu’il a toujours été.