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Interview Kevin Séraphin : « Le jeu en triangle est parfait pour moi »

Interview Kevin Séraphin : Légèrement touché au genou, Kevin Séraphin devra attendre le début de la saison régulière, le 31 octobre, pour faire son retour sur le parquet du Verizon Center de Washington. L’ancien intérieur des Wizards, passé chez les Knicks à l’intersaison, était tout de même présent dans son ancien jardin et est revenu sur son intersaison et sa signature à New York.

Kevin, quel effet ça vous fait de vous retrouver dans le vestiaire « visiteur » du Verizon Center après cinq saisons passées sous le maillot des Wizards ?

Beaucoup d’émotion ! Ça fait bizarre de revenir au Verizon Center avec une nouvelle équipe, mais un c’est aussi un grand plaisir. Ce matin j’ai eu le temps de revoir tout le monde, mes anciens coéquipiers et tous les gens qui travaillent ici. Mais je ne vais pas mentir en disant que c’est un sentiment étrange. La dernière fois que j’étais dans ce vestiaire, c’était pour saluer Joakim Noah lors du passage des Bulls il y a un ou deux ans (en janvier 2014).

« Ce n’est pas rien de s’entraîner devant Phil Jackson »

Cet été vous avez fait le choix de signer avec New York (2.8 millions / 1 an). Quelle a été votre démarche pendant cette free agency ? Randy Wittman a confirmé ce soir qu’il vous aurait bien conservé dans son effectif chez les Wizards.

C’est vrai que l’on a beaucoup discuté avec eux et c’est l’une des raisons pour laquelle je suis resté pendant un aussi long moment sur le marché. On leur a laissé la possibilité de nous faire des offres. J’étais en contact avec plusieurs équipes et j’ai eu des propositions pour des contrats plus longs de 3 ou 4 ans mais la priorité était vraiment le temps de jeu. J’ai 25 ans, bientôt 26, et les opportunités ne vont plus courir les rues. New York est arrivé. J’ai discuté avec le coach et le GM, et j’ai eu un très bon feeling et c’est pour cela que j’ai fait le choix de rejoindre les Knicks.

Les Knicks sont l’une des équipes mythiques de la NBA. Que représente cette franchise pour vous ?

C’était déjà énorme avant de m’y engager mais maintenant que j’en fais partie, c’est vraiment quelque chose ! Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la ville, on voit la différence. À l’entraînement, il y a Phil Jackson qui te regarde, ce n’est quand même pas rien pour un basketteur…

Franchise mythique mais en difficulté depuis quelques saisons. Comment évaluez-vous les Knicks cette saison ?

Je pense que l’équipe n’est pas aussi mauvaise que ce que les gens disent. Vu de l’intérieur, je dirais même que l’on a une très bonne équipe et je pense que l’on va surprendre beaucoup de monde cette saison. Je pense que tout le monde arrive à comprendre et assimiler assez rapidement le jeu en triangle. Il y a vraiment moyen que l’on fasse quelque chose de très bien cette année. En tout cas, on est loin d’être aussi mauvais que ce que l’on peut lire ou entendre.

La raquette des Knicks sera presque totalement nouvelle avec Robin Lopez, Kristaps Porzingis et vous-même. Comment se passe votre entente sur le terrain ?

Ça se passe très bien et je suis très confiant parce que l’avantage que nous avons, c’est que nos profils sont très différents et complémentaires. Nous sommes quatre ou cinq (avec également Kyle O’Quinn et Lou Amundson) à posséder chacun son propre style et ses qualités et nous apportons tous des choses différentes sur le terrain. À Washington, on avait des joueurs qui étaient plus ou moins dans le même registre et on se marchait un peu sur les pieds alors que là, les combinaisons sont infinies. Je peux jouer avec Kristaps aussi bien qu’avec Robin. Le training camp s’est vraiment super bien passé.

« La première fois que je joue aux côtés d’un sniper comme Carmelo Anthony »

Le temps de jeu était le point critique dans la free agency mais la ville a-t-elle eu un impact sur votre décision ?

Oui. C’est sûr que ça a joué mais la majeure partie des équipes qui m’ont fait des offres se trouvent dans des grandes villes. Mais encore une fois, c’est vraiment ma discussion avec Derek Fisher qui a scellé l’affaire pour les Knicks. Au final, si je suis dans une belle ville mais que je ne joue pas, il n’y a pas vraiment d’intérêt.

Le jeu en triangle : un avantage ou un inconvénient pour votre jeu offensif ?

C’est parfait pour moi. C’est l’une des meilleures choses qui puisse m’arriver. Pour l’instant, tout se passe bien. Globalement, je comprends bien les systèmes. Ce n’est pas simple mais je ne suis pas en difficulté avec ce nouveau style de jeu.

À New York , le patron c’est Carmelo Anthony. Un mot sur « Melo » et vos premiers contacts avec le franchise-player des Knicks ?

Il est super cool. On passe pas mal de temps ensemble. Il a une attitude qui est très positive. Il est toujours souriant et s’amuse à faire des blagues. Sur le terrain, c’est la première fois que je côtoie un joueur comme lui. C’est un véritable sniper… Son shoot est très impressionnant. Il est très adroit. Je lui ai demandé l’autre joueur si le mot « missed » faisait partie de son vocabulaire. Très fort.

Avez-vous reçu des garanties en terme de temps de jeu de la part du coach ou du staff ?

Pas du tout. En NBA, il n’y a rien de garanti. Mais je sais que j’aurai ma chance. Après, c’est à moi de tout faire pour gagner la confiance du coach et tout faire pour justifier les minutes qu’on me donnera.

« Ce qu’a fait Pau Gasol à la France, c’était… méchant »

Dans l’équipe se trouve également l’espagnol José Calderon. Avez-vous suivi l’Eurobasket et le parcours des Bleus malgré votre non-sélection ?

Oui bien sûr. En plus ici, on a un effectif très européen avec Calderon, Porzingis (Lettonie), Sasha Vujacic (Slovénie), Thanasis Antetokounmpo (Grèce) donc ça chambrait beaucoup pendant le tournoi. Je me suis fait pas mal chambrer à mon tour quand la France a perdu face à l’Espagne. Je suis parti juste après pour faire mon visa et ils pensaient que je n’allais plus revenir !

Plus sérieusement, j’ai suivi les Bleus tout au long de la compétition. Le coach fait ses choix mais ça ne m’empêche pas de suivre et soutenir l’équipe. Je suis un passionné de basket et j’ai regardé la France avec attention. Je les voyais en finale, j’en étais certain…

Mais voilà, Pau Gasol est sorti de sa tanière…

Ce qu’il a fait, Gasol, était un peu… méchant (rires).

Tout n’est pas perdu pour les Bleus qui sont encore en lice pour les Jeux Olympiques via le TQO. Si l’on fait appel à vous, serez-vous prêt à retrouver l’Équipe de France ?

Le TQO est encore très loin. On verra comment ma saison se passe, il y aura sans doute des discussions avec la DTN, avec le coach. Beaucoup de choses peuvent se passer d’ici là.

Pour finir, votre avis sur les forces en présence pour cette saison en NBA ?

Difficile à dire. La Conférence Ouest, c’est très très fort. Impossible de prédire qui sera 1er ou qui sera 5e. Il y a beaucoup de très bonnes équipes. Je pense que ce sera serré jusqu’à la fin de la saison régulière. À l’Est, il y a aussi eu beaucoup de mouvements cet été. Bref, j’attends de voir.

Propos recueillis à Washington.

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