Signé il y a tout juste deux semaines par les Lakers, Metta World Peace reprend petit à ses petits ses habitudes de joueur NBA après un an et demi loin de la grande ligue.
À presque 36 ans, MWP est évidemment heureux de ce retour aux sources puisqu’il avait déjà passé 4 saisons à Los Angeles aux côtés de son grand ami : Kobe Bryant.
« Kobe est la principale raison pour laquelle j’ai travaillé aussi dur ces dernières années. J’ai toujours voulu revenir et jouer avec lui », confie-t-il au Los Angeles Daily News. « Ça fait deux ans que je dis que veux me tenir prêt pour Kobe. Kobe veut gagner. C’est simple. Si vous ne pouvez pas l’aider à gagner, il ne peut pas vous aider. Je voulais revenir aux Lakers pour aller chercher ce 17e titre et dépasser [égaler en fait] les Celtics. »
Pour cela, il va d’abord falloir que feu Ron Artest se remette en forme. Lors de ses deux rencontres de présaison, il a montré quelques bonnes choses, notamment au niveau de l’engagement, mais on sent qu’il n’est pas encore au niveau attendu et l’ancien meilleur défenseur de la ligue le concède volontiers.
« C’est encore tôt. Je ne suis pas du tout en forme. Je ne vais pas mentir. Je ne vais pas faire comme si j’avais réalisé des trucs incroyables. Je suis là et j’attends que le coach fasse appel à moi. L’été prochain, si je suis encore en course, vous verrez quelqu’un de très différent, quelqu’un qui écrase tous les autres, qu’on ne peut pas arrêter, mais pour l’instant, je ne suis pas en forme. Je suis patient. J’attends mon tour. »
« Je mets mon ego de côté »
Il faut dire que MWP n’a pas connu la plus facile des reprises avec Byron Scott comme coach. Don son propre aveu, il a eu besoin de deux jours de repos complets après le premier entraînement !
« Il doit simplement nous montrer qu’il est toujours Metta, » explique pour sa part le coach. « Nous savons déjà qu’il peut être un super coéquipier. Il a été génial lors du training camp et avec nos jeunes, mais nous voulons savoir s’il peut toujours jouer à ce niveau. »
De son côté, l’ailier assure en être capable. Il n’est pas revenu en NBA pour faire banquette mais, parallèlement, il se dit prêt à accepter n’importe quel rôle.
« Je mets mon ego de côté. Je peux aider ces gars à gagner. Même quand je ne suis pas sur le terrain, je peux les aider à gagner. Je n’ai pas besoin de jouer pour être efficace. J’ai été efficace sans ballon durant toute ma carrière. Si je suis sur le terrain, je n’ai pas besoin d’avoir la balle. Si je ne suis pas sur le terrain, je peux être aussi efficace. Je dois soutenir mes coéquipiers. »
Et notamment Julius Randle avec lequel Metta World Peace s’entraîne depuis maintenant depuis plusieurs semaines et qu’il considère comme capable de mener les Lakers en playoffs dès cette saison.