L’une des grandes interrogations de la saison à venir concerne la capacité d’adaptation de LaMarcus Aldridge à San Antonio.
L’arrivée d’un joueur aussi performant au scoring, dans un collectif huilé, basé sur le mouvement et le jeu de passes, c’est un mélange qui peut donner des résultats contradictoires. Les Spurs le savent : avec Aldridge, tout va changer.
« LaMarcus sera différent, les Spurs le seront aussi par rapport à ce qu’ils étaient avant son arrivée », annonce le GM R.C. Buford à Grantland. « On doit trouver le moyen d’intégrer LaMarcus dans notre groupe, tout en gardant son niveau de performance. C’est important pour lui, et pour notre succès. »
L’ancien intérieur des Blazers a refusé les Knicks notamment pour éviter d’évoluer au poste de pivot. San Antonio lui a vendu un projet où il pourra conserver son identité. Buford a déjà une piste de réflexion. Il désire utiliser la fluidité de l’attaque des champions 2014 avec le shoot extérieur du All Star.
« Les shoots pris après une passe sont plus efficaces que ceux pris quand la balle est arrêtée. C’est incontestable. La différence est telle que cela ne va pas être compliqué pour Gregg Popovich de demander à ce que la balle bouge. »
La différence dont le grand manitou des Spurs parle, c’est une efficacité de 51 % au shoot quand Aldridge shoote après avoir gardé la balle deux secondes ou moins. Quand il conserve la gonfle plus longtemps, il ne réussit que 42 % de ses tentatives.