Après son succès d’hier, face à l’Espagne, l’Italie a rejoué les coupeurs de tête. Cette fois, ce sont les Allemands de Dennis Schröder (29 points, 4 rebonds, 7 passes) qui ont été piégés par Danilo Gallinari et ses camarades.
Le meneur d’Atlanta a pourtant eu l’occasion d’offrir la victoire aux siens mais son dernier « finger roll » ne tombait pas dans le cercle. Et c’est bien l’Italie qui s’imposait après prolongation (89-82).
Une Italie à réaction
C’est pourtant l’Allemagne qui prenait le meilleur départ grâce à l’intenable Dennis Schröder. Usant et abusant de sa vitesse, le Hawk punissait la défense transalpine et rentrait même un tir de loin pour lancer ses troupes. Devant à la fin du premier quart-temps (22-17), les Allemands voyaient pourtant les Italiens revenir à la mi-temps, grâce notamment aux six points de Pietro Aradori. À la pause, c’est même l’Italie qui virait en tête après un dernier panier de Daniel Hackett (42-41) !
Danilo Gallinari joue les sauveurs
Le problème, c’est que les hommes de Simone Pianigiani se rendormaient et laissaient les Allemands reprendre le contrôle du match. L’écart grimpait jusqu’à 9 points mais les Italiens parvenaient toujours à rester sur les talons germains.
Au coude-à-coude pendant une grosse partie du dernier quart-temps, les camarades de Dirk Nowitzki pensaient avoir fait le plus dur lorsque Dennis Schröder prenait une nouvelle fois de vitesse la défense italienne pour glisser le ballon dans le cercle. Malheureusement pour lui, Danilo Gallinari égalisait et les deux équipes étaient obligées de jouer une prolongation après le dernier tir raté de Schröder.
Et dans cet overtime, les Allemands sont apparus beaucoup plus empruntés, laissant Marco Belinelli et Danilo Gallinari faire l’écart pendant que le ballon leur glissait des mains…
Pour eux, la qualification pour les huitièmes de finale de ce championnat d’Europe est ainsi très, très mal engagée et il leur faudra absolument battre l’Espagne demain. De son côté, l’Italie semble avoir renversé la situation et devrait être un adversaire assez pénible pour n’importe quelle équipe lors des phases finales.
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