Invité de Basket Time sur l’antenne de RMC, Rudy Gobert est revenu sur la préparation de l’Euro, marquée par deux défaites face à la Finlande et la Serbie. A quelques jours d’affronter l’Allemagne de Dirk Nowitzki, le pivot de l’Equipe de France insiste sur le nouveau statut des Bleus, champions d’Europe en titre. Ils sont favoris, et la défaite est interdite.
« Il faut qu’on soit un rouleau compresseur »
« Tony nous a dit de nous inspirer de l’Espagne à l’époque où elle nous avait battus dix fois de suite. Il ne faut pas que les gens aient l’espoir de nous battre. Que ce soit en préparation ou en matches officiel, il faut qu’on soit un rouleau compresseur, qu’on se fasse respecter et que les autres se disent qu’il va falloir faire un exploit pour nous battre. Là [face à la Serbie], on avait l’impression d’en avoir encore sous le pied après le match. »
« Tony nous a dit de nous inspirer de l’Espagne à l’époque où elle nous avait battus dix fois de suite. Il ne faut pas que les gens aient l’espoir de nous battre. Que ce soit en préparation ou en matches officiel, il faut qu’on soit un rouleau compresseur, qu’on se fasse respecter et que les autres se disent qu’il va falloir faire un exploit pour nous battre. Là [face à la Serbie], on avait l’impression d’en avoir encore sous le pied après le match. »
Suivi de près par le Jazz, et notamment par l’un de ses assistants, membre du staff de l’Allemagne, Gobert revient aussi sur son entente avec ses deux doublures, Joffrey Lauvergne et Alexis Ajinça.
« On est tous sur le même bateau, avec un objectif commun. Je ne joue pas contre Joffrey ou Alexis mais contre les autres équipes. On sait qu’on aura besoin de tout le monde en forme et à son meilleur niveau. C’est toujours dur de se partager les minutes mais au final on a tous le même objectif. »
Enfin, il rappelle qu’une compétition internationale se gagne sur les petits détails, et c’est dans ce domaine que la France doit être exemplaire.
« Dans cette préparation, on a eu ce qu’on attendait. C’est surtout de la rigueur. Vincent Collet nous demandait d’être vraiment concentrés sur la défense, les placements, l’attaque aussi avec les systèmes, les détails. Ce sont les détails qui vont faire la différence entre une bonne et une très bonne équipe. Certains matches vont se jouer à quelques points, quelques possessions, donc chaque détail est important. »