L’ancien coach de Carmelo Anthony vient encore à sa rescousse

Coach de Syracuse où il a conduit Carmelo Anthony au titre NCAA, Jim Boeheim continue de suivre avec attention la carrière de son poulain et il ne cache pas son inquiétude.

« Il sait comment ça se passe à New York et c’est un garçon qui peut le gérer. J’espère simplement qu’ils réussiront à devenir meilleurs, mais franchement, je ne m’attends pas à un miracle. Je l’espère simplement, » lâche-t-il au New York Daily News.

Par vraiment confiant quant au futur des Knicks, Jim Boeheim maintient donc son opinion : Carmelo Anthony aurait dû signer aux Bulls l’été dernier et le fait qu’il ait justement choisi New York devrait rassurer les fans sur son engagement.

« Chicago était un meilleur endroit pour gagner mais il aime New York. Je le sais et ça me va. Il y a toujours l’espoir qu’ils parviennent à inverser la tendance. Mais je connais des équipes qui sont restées à la dernière place pendant 30 ans et pourtant, chaque année, ils espéraient qu’ils ne finiraient pas derniers. »

« Comme Anthony Davis, Melo ne peut pas gagner s’il ne reçoit pas plus d’aide »

Comme souvent avec Jim Boeheim, Carmelo Anthony n’a donc pas grand-chose à se reprocher. Néanmoins, il ne crache pas sur le recrutement opéré par les Knicks cet été. Simplement, il doute de l’impact immédiat des nouveaux joueurs. Quant aux autres, ils sont bons mais manifestement pas assez à ses yeux.

« Les critiques disent que c’est de sa faute. Chris Paul n’a pas gagné à New Orleans. Je pense qu’Anthony Davis est l’un des meilleurs intérieurs de la ligue mais il ne peut pas gagner car il doit avoir de meilleurs joueurs autour de lui. En NBA, la question est de savoir comment vous êtes entouré. Il ne peut pas gagner un titre s’il ne reçoit pas plus d’aide. Personne ne dira le contraire. Carmelo Anthony est ce qu’il est, je l’ai dit des tas de fois, un scoreur qui rend les autres meilleurs car il attire les défenses. Mais les défenses ne viendront pas si vous n’avez personne d’autre. »

Dis comme ça, ça ne donne effectivement pas beaucoup d’espoir pour Melo, au grand regret de Jim Boeheim.

« Je garde quand même espoir pour lui car au final, vous ne serez pas un grand joueur tant que vous n’aurez pas gagner un titre. Dans le monde d’aujourd’hui, c’est ainsi. »