Detroit justifie les millions investis sur Aron Baynes

Parmi les gros veinards de l’intersaison, il y a Aron Baynes (2m08, 28 ans). Doublure de Tiago Splitter aux Spurs, l’Australien est parvenu à décrocher un très joli contrat : 20 millions de dollars sur trois ans avec les Pistons. Pas mal pour quelqu’un qui tournait à 6.6 pts et 4.5 rbds de moyenne la saison passée.

Mais à Detroit, on est persuadé que ça en vaut la peine…

« Très honnêtement, ce fut une décision très facile à prendre par rapport à la liste de joueurs que nous visions » explique Stan Van Gundy, le président/coach de Detroit, dans l’émission Low Post sur ESPN Radio.

Ce qui séduit SVG, c’est la capacité de l’Australien à être adroit aux tirs (57%), mais aussi aux lancers-francs (87%).

« Quand vous regardez tous les intérieurs disponibles cette année, il n’y avait pas meilleur que lui en termes d’adresse aux tirs et aux lancers-francs. »

Sans oublier qu’il arrive de San Antonio, une équipe où on apprend à partager la balle en attaque, et à penser collectif.

« Pour avoir une idée de ses qualités, il faut aller au-delà de San Antonio, et le voir avec l’Australie lors de la dernière Coupe du monde » ajoute Van Gundy. « Il est davantage impliqué, et on voit un peu mieux ce qu’il peut faire en attaque. »

Sans oublier l’aspect défensif évidemment.

« Au rebond, il est au-dessus de la moyenne, et c’est un gars très, très physique. C’est aussi quelqu’un qui fait de super écrans, et qui peut être physique en défense, et c’est ce que nous voulions. »

Appelé à être le back-up d’Andre Drummond, Baynes pourrait même jouer à ses côtés si besoin…

« Lorsque vous jouez contre des équipes qui essaient de vous dominer par leur puissance, comme Memphis, la capacité d’Aron à shooter permettra de le faire jouer quelques minutes avec Andre. Andre a la capacité de défendre sur le plus rapide des deux intérieurs, et Aron a le physique pour répondre à n’importe qui au poste bas, et l’écarter du panier. On jouera bien évidemment un peu différemment en attaque, mais c’est possible. »