Malgré des pourcentages au tir très moyens (38.5%), Emmanuel Mudiay a plutôt réussi des débuts avec Denver. Avec 12 points, 5.8 passes et 1.3 interceptions de moyenne lors de la Summer League, le rookie du Colorado a ainsi montré qu’il pouvait diriger le jeu d’une équipe.
« Nous savions qu’il était un créateur naturel et qu’il excellait sur jeu rapide », explique ainsi le GM Tim Connelly à NBA.com. « Ce qui ressort de la summer league, c’est surtout la patience et le fait qu’il laisse les choses se développer. C’est un vrai meneur et c’est une définition qui n’est plus beaucoup utilisée ».
Alors que les franchises NBA se tournent de plus en plus vers des meneurs/shooteurs à la Stephen Curry, Emmanuel Mudiay représente lui le joueur qui cherche avant tout à faire briller les autres. Et il l’assume complètement.
« J’adore créer le jeu, j’adore rendre les autres meilleurs. Cette semaine, je n’étais pas trop concentré sur le scoring parce que je voulais rendre le jeu fluide. Les lectures de jeu que je faisais permettaient à mes coéquipiers de se retrouver démarqués. J’aurais probablement dû faire un meilleur boulot au niveau du scoring ».
L’ancien pensionnaire du championnat chinois sait qu’il doit progresser dans deux domaines pour avoir un impact direct en NBA : sa défense et son shoot.
« Je n’ai pas shooté comme je le voulais mais je vais continuer à tirer. Il faut mettre la pression sur la défense. Nous n’avons joué que quatre matches et c’est difficile de prendre du rythme en quatre matches ».
Néanmoins, avec la situation compliquée de Ty Lawson, Emmanuel Mudiay n’aura peut-être pas de période d’adaptation.