Le feuilleton DeAndre Jordan aura eu le mérite de mettre en lumière cette période moratoire entre le début de la free agency, fixée au 1er juillet, et la date officielle pour signer des contrats (le 9 juillet). Pour la NBA, cette période est indispensable, même si elle reconnaît que ce système peut être amélioré.
« Jusqu’à la fin de la période moratoire, on ne peut pas conclure d’accord » a rappelé Adam Silver, interrogé sur NBA TV. « C’est comme ça, et tout le monde le comprend. Dans le même temps, il ne fait aucun doute qu’on ne souhaite vivre ce qui s’est passé avec DeAndre Jordan. Il s’est excusé auprès de Mark Cuban, mais il a mis les Mavs et Mark dans une position difficile ».
« Je dirais en fait que c’est un système imparfait. Cela ne fait aucun doute. Est-ce qu’il existe un meilleur système ? C’est ce dont nous allons discuter avec les propriétaires car on cherche toujours à améliorer les choses. Nous nous réunissons mardi, et il ne fait aucun doute que nous allons passer du temps sur ce sujet. D’autant que cela fait partie de la convention collective, et qu’on ne peut pas la changer de manière unilatérale. Cela doit être modifié via les discussions sur la convention collective. »
Le patron de la NBA révèle aussi qu’il a eu Mark Cuban au téléphone après le volteface de DeAndre Jordan.
« J’en ai parlé directement avec lui, et il comprend comment fonctionne le système. Il n’existe personne de plus compétiteur que Mark, et je pense qu’il va faire avec. Mais ce n’est pas le genre de chose qu’on apprécie. »
Pour Silver, le moratoire est indispensable pour permettre aux joueurs de rencontrer toutes les équipes intéressées par leurs services, de réfléchir, et de mettre en place leur stratégie en fonction des entretiens et des accords verbaux avec leurs premières cibles. D’ailleurs, la saison prochaine, le moratoire devrait durer 11 jours, au lieu de 8…