À 39 ans, Kevin Garnett a rempilé pour deux saisons à Minnesota. Pour le coach/GM, Flip Saunders, cette signature est évidemment sentimentale, le « Big Ticket » ayant porté la franchise au début des années 2000, mais il compte quand même sur son joueur sur le terrain.
« La dernière fois que je l’ai vu autant impatient durant un été, c’est quand on a fait venir Latrell Sprewell et Sam Cassell en 2003 », explique-t-il à ESPN. « Il est très impliqué ».
En net déclin physique ces dernières saisons, et n’ayant joué que cinq matches depuis son retour à Minnesota en février dernier, beaucoup se demandent néanmoins si Kevin Garnett pourra vraiment contribuer au sein d’une équipe très jeune. Ou s’il sera finalement un assistant coach en short.
« Quand il a joué pour nous, il semblait plusieurs fois être capable de jouer 30 minutes et d’être efficace », assure Flip Saunders, qui compte sur lui. « Son efficacité est toujours assez haute. La plus grosse difficulté, c’est que son corps ne récupère pas aussi bien que lorsqu’il était plus jeune ».
L’intérieur sera donc économisé la saison prochaine mais son apport sur le terrain n’est sans doute pas sa mission principale désormais, lui qui doit surtout être un mentor pour Karl-Anthony Towns ou Andrew Wiggins.