En pardonnant à Larry Nance Jr, Kobe Bryant a rappelé qu’il est avant tout un grand professionnel et que le business passe avant tout.
L’arrière des Lakers est obsédé par la victoire donc les relations humaines, amicales ou sincères, sont secondaires.
« Les amis, ça va ça vient alors que les bannières de champion restent pour toujours », avait-il déclaré en début d'année au Los Angeles Times.
Bryant est revenu sur ses propos, pour ESPN, pour mieux les expliquer.
« Les gens pensent que je suis fou, mais j’aime tellement ce jeu que je n’ai jamais pensé à être un bon copain ou un mauvais copain. Ça prend du temps et de l’énergie. Ma concentration et mon énergie étaient rivés sur une chose. Mes amis, que je connais depuis que j’ai 11 ans, me connaissent et savent comment je suis. »
Quand on lui demande ce qu’il a appris après presque 20 ans de vestiaire, le quintuple champion n’y va pas par quatre chemins.
« Ne pas être un connard », sourit-il. « Enfin, je ne suis pas la personne la plus patiente du monde et ce qui m'agace c’est la paresse. Je ne peux pas le supporter. J’ai fait pleurer certains joueurs. Si je le fais en étant simplement sarcastique, c'est que je ne veux pas jouer les playoffs avec toi. »
Alors, Bryant est-il resté aussi insupportable durant toute sa carrière ou s’est-il adapté ?
« Il y a deux façons de faire. Soit, on s’arrête ; soit les gens vont s’habituer. Quand je dis que je vais arrêter de faire le connard, c’est davantage les gens qui vont prendre le pli. Ils diront : ‘ok, il est comme ça'. Après, il faut voir le jeu sous l’aspect humain et comprendre les gens. Peu importe son talent, c’est un sport d’émotion. Si on n’est pas connecté avec quelqu’un ou un groupe, on ne pourra jamais atteindre son plus haut niveau. »
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