On attendait Stephen Curry, Klay Thompson ou encore Draymond Green, et c’est finalement Harrison Barnes qui est sorti de sa boîte pour dominer le Game 5 avec ses 24 pts et 7 rbds. Sous-estimé malgré un gros volume de jeu, l’ancien Tar Heel est un habitué des tâches obscures, mais comme lors de sa saison rookie, il est capable de répondre présent lorsque son équipe a besoin…
« Eh bien, Harrison a été brillant » estime carrément Steve Kerr. « Il a marqué 24 points un soir où Klay a dû sortir après une grosse première mi-temps, à cause des fautes, et Harrison a hissé son niveau de jeu et pris en charge le scoring. »
Même constat chez Draymond Green, son alter ego à l’aile.
« Harrison a été énorme. Il a eu du mal avec son tir durant cette série et ce soir, il est arrivé avec les pistolets qui fument. Il n’a pas refusé les tirs et il nous a portés pendant un moment. Il nous a aidés à faire une série. Il a été énorme pour nous ce soir avec des paniers dans les moments importants ».
« On a su répondre à leur défi physique »
Pour Barnes, se qualifier, devant son public, il n’y a pas mieux.
« C’était une soirée parfaite… Gagner devant nos super fans, qui le méritaient, et se qualifier pour les Finals, c’est évidemment un moment très spécial. »
Ce que Barnes retient, sur le plan du jeu, et il en est l’un des symboles, c’est la capacité d’adaptation des Warriors.
« Le défi le plus important était de rester agressif. Pour marquer, faire l’extra pass, aller au rebond, notamment au rebond offensif… Vous savez, lorsqu’une équipe est dos au mur, elle essaie de vous faire sortir de votre rythme, notamment physiquement, et il faut se protéger. Mais on a su répondre à leur défi physique, et dans un sens, la série face aux Grizzlies nous a servis. »
Désormais, Barnes va retrouver face à lui LeBron James, et les Warriors et lui ont une semaine pour limiter l’influence du joueur le plus complet de ces playoffs.