Comme en 2012 et en 2013, les rêves de titre du CSKA se seront écroulés face à l'Olympiakos en 2015. Pourtant bien lancés dans leur match avec un très bon Nando de Colo, meilleur marqueur avec 18 points, le CSKA a de nouveau dilapidé un bel avantage (11 points) pour s'incliner 70-68 sous les tirs plus assassins les uns que les autres de Vassilis Spanoulis, l'homme des Final Four.
Parti dans une soirée galère en ratant ses 11 premiers tirs, le meneur grec passé par les Rockets a attendu plus de 30 minutes pour inscrire son premier panier. Mais V-Span s'est occupé de la fin de match. Car dans le même temps, le génie d'en face, Milos Teodosic sortait enfin de sa boîte. Avec un tir à trois points qui fait filoche sur une remise en jeu, le serbe retrouvait la mire.
Vassilis Spanoulis, divinité grecque
Mais maudits de l'Euroligue ces dernières années, Teodosic et le CSKA vont à nouveau craquer face aux irréductibles de l'Olympiakos. Malgré une adresse en carton (36% à trois points), des pertes de balle en veux-tu en voilà (17), l'escouade grecque a encore réussi à dominer l'armada moscovite.
Grâce à sa défense d'abord, en tenant les moscovites sous les 17 points lors des trois derniers quart temps. Grâce à 14 points, 8 rebonds et 4 passes de Georgios Printezis, et 13 points de l'inévitable Spanoulis. Mais surtout grâce à une incroyable force de caractère, comme le dira Spanoulis après le match, l'Olympiakos parvient à nouveau en finale de l'Euroligue. Pour faire la passe de trois après le doublé 2012-13 ?

Suivez toute l'actualité NBA sur la
Suivez nous également sur