Dans une longue lettre publiée sur The Cauldron, J.R. Smith revient sur son transfert des Knicks aux Cavs et sa réputation de « fêtard ». Il évoque aussi les différences entre Carmelo Anthony et LeBron James, et il tient à défendre son ancien coéquipier des Nuggets et des Knicks, souvent critiqué pour son médiocre bilan collectif et son jeu trop porté sur le scoring.
« Au fond de lui, Carmelo est un scoreur et il le sera toujours. Alors que certains considèrent ça d’un point de vue négatif, le fait est que « Melo est l’un des meilleurs de l’histoire dans ce domaine ». C’est marrant, mais je n’entends personne critiquer Kevin Durant sur le fait qu’il n’est avant tout qu’un scoreur. Bien sûr, je suis peut-être partial mais quand on parle de lui, j’entends rarement dire que Melo n’a jamais été aussi bien entouré que LeBron, Kobe Bryant ou d’autres joueurs d’élite qui ont pu gagner des titres. Au lieu de ça, on dirait que c’est toujours de sa faute lorsque les choses ne se passent pas bien. »
« LeBron James n’a pas besoin de se concentrer sur ses points pour avoir de l’impact »
Désormais aux Cavs, aux côtés du meilleur joueur de sa génération, LeBron James, JR Smith peut le comparer avec Melo.
« Jouer avec LeBron est différent car il n’exige rien d’autre que le meilleur de ses coéquipiers, et n’a pas besoin de se concentrer sur ses points pour optimiser son impact. Il attend de nous qu’on soit responsables, et il n’hésitera pas à s’assurer qu’on agit bien avant même d’agir lui-même. LeBron veut et peut supporter la pression, et ce qui frappe quand vous le rencontrez la première fois, c’est qu’il est très attentif au fait de tirer le meilleur de ses coéquipiers. LeBron sacrifie ses propres points pour prendre chaque rebond, faire chaque passe, défendre sur chaque possession avec pour unique objectif de gagner. Et contrairement à ce qu’on peut lire dans les journaux, je peux franchement vous dire que LeBron, comme Melo, n’ont que la victoire en tête. »
Pour JR Smith, l’exigence de LeBron est contagieuse.
« De manière naturelle et vu comment il joue, comme coéquipier de LeBron, vous n’avez pas d’autre choix que de le suivre. Non pas qu’il faille s’incliner devant lui car c’est le « King James », mais parce que les résultats se font ressentir sur l’équipe, parce que les victoires s’enchaînent, et parce que, littéralement, vous voyez devant vous les choses s’assembler. »