Cette nuit, pour la cinquième fois de la saison, James Harden a shooté à lui tout seul plus de lancers-francs que tous ses adversaires réunis. Auteur d’un 21 sur 22 aux lancers-francs, il a shooté trois lancers de plus que les Pacers, et il a porté son total à 698 lancers-francs sur la saison (10.1 par match).
Son dauphin dans cet exercice est loin, et même très loin, derrière puisqu’il s’agit de Russell Westbrook avec 531 lancers-francs tirés.
Pour David West, l’intérieur des Pacers, James Harden est tout simplement le joueur le plus difficile à arbitrer.
“Depuis que je suis en NBA, je ne vois qu’un joueur aussi difficile à arbitrer, c’est le Shaq. Je ne sais pas s’il y a un joueur capable de provoquer des fautes comme il le fait.”
La force de Harden, ce sont ces changements de rythme dans ses drives, mais aussi sa capacité à balancer ses bras. Le défenseur ne peut pas l’éviter, et Harden, par la force de ses appuis, mais aussi son physique (il pèse 100 kilos…) parvient toujours à rester en équilibre malgré les contacts.
Un arrière de 100 kilos
Que voient les hommes en gris ? Un joueur qui va au cercle, entouré d’une forêt de bras, dont il parvient à s’extirper malgré les contacts. Si le défenseur ne bouge pas, Harden le passe comme un piquet. S’il bouge, il y a faute…
A cela, il faut ajouter la qualité des feintes. Comme un Dwyane Wade, Harden prend un malin plaisir à shooter lorsque l’adversaire a mordu à la feinte. Le défenseur n’a pas d’autre choix que de toucher le shooteur…
Voilà comme Harden se retrouve à shooter 10 lancers-francs par match cette saison. Et contrairement au Shaq, lui shoote à 87%, ce qui le rend d’autant plus difficile à arrêter.