Brooklyn – LA Clippers : le hold up de l’année pour les Nets !

Adieu janvier, vive février ! Deux jours seulement que le mois le plus court de l’année a débuté mais Brooklyn savoure la fin d’un long, très long mois de janvier. Entre une série de sept défaites consécutives à domicile et une humiliation historique face aux Clippers (-39), les Nets n’étaient pas franchement dans leurs petits souliers avant de recevoir leur bourreau du Staples Center. Pourtant, après une fin de match surréaliste, ils ont réussi l’impensable : s’imposer (102-100).

Avec 9 pts de retard à 95 secondes du buzzer, les Newyorkais auraient pu abdiquer et se contenter des légers progrès affichés dans le jeu. Mais ils se sont arrachés, comme rarement cette saison. Malgré Chris Paul (20 pts, 8 passes, 8 rbds) et un DeAndre Jordan aussi surpuissant (22 pts, 20 rbds !) que ridicule aux lancers (2/12), Lob City fait une Seahawks et laisser filer un succès qui lui faisait les yeux doux. La faute à Jarrett Jack, toujours aussi clutch.

Les Clippers ont perdu tout seuls

Le parieur en ligne qui à 95 secondes du terme au Barclays Center a misé un petit billet sur les Nets est presque aussi riche ce soir que celui qui hier au Superbowl avait prédit la passe interceptée de Russell Wilson, le quarterback de Seattle. L’heureux devin chanceux peut remercier la léthargie des Clippers et l’adresse miraculeuse de Joe Johnson et Alan Anderson. Le premier a eu le mérite à -5 de récupérer la gonfle derrière la ligne primée, après son propre lancer raté et une claquette de Mason Plumlee au rebond offensif.

Le second y est lui aussi de deux missives, dont un 3+1 façon Jamal Crawford (7/22), spectateur atterré. Le revenant Deron Williams, après onze matches d’absence, s’est lui aussi souvenu qu’il savait shooter et voilà comment en une minute et trente cinq secondes, L.A s’incline pour la septième fois de suite sur le parquet des Nets, avec un affreux 8/25 aux lancers. Les Nets n’ont pas fait mieux et ce match restera donc comme celui avec la pire adresse cumulée de l’histoire sur la ligne de réparation, soit 37,2%.

Jarrett « Clutch » Jack

Enfin, quand nous écrivons « voilà », c’est quand même oublier l’essentiel, le coup de poker de Lionel Hollins. Il reste huit secondes quand Chris Paul égalise d’un drive astucieux avec la planche. Le coach de Brooklyn fait alors fi de la feuille de stat et du match raté de son meneur jusque-là (2/10 et 4 pts). C’est lui qui héritera du shoot de la gagne et l’ancien clutcher des Warriors a sorti sa spéciale, à une seconde de la sirène. La dernière possession angeleno sera aussi mal gérée que leur fin de match. « Il ne faut pas retirer ce qu’a fait Brooklyn mais nous nous sommes battus tout seuls », regrette CP3.

« On les a laissés shooter à trois points, sans être capable de conclure quand il le fallait. Ce n’est pas possible, on n’a pas le droit », rumine lui Doc Rivers.

Dans le vestiaire voisin, les sourires sont de retour pour cette première victoire à domicile depuis le.. 29 décembre.

« Nous voulions leur montrer que nous n’avions pas été nous mêmes à L.A, donc on s’est battus », se réjouit Alan Anderson (9 pts).

Quand ses trois All Stars combinent 61 pts, Brooklyn peut espérer s’imposer face aux cadors de la ligue, même si les miracles du genre ne se reproduiront pas de sitôt.

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