Anthony Tolliver retrouve le sourire avec les Pistons

Le départ de Josh Smith restera le point central du changement de résultat des Pistons, mais il ne faudra pas oublier, dans une moindre mesure, l’arrivée d’Anthony Tolliver.

Si le shooteur n’avait pas participé aux deux premiers matches (deux succès) avec sa nouvelle équipe, depuis qu’il porte les couleurs des Pistons, il affiche un bilan de 9 victoires pour 3 défaites.

« Depuis que je suis là, on parle de ‘olliver Effect », plaisantait-il avant le match contre les Hawks à l’AZ Central. « Au début, on blaguait mais maintenant on commence à y croire. On s’amuse beaucoup, on gagne et on en a plusieurs fois parlé dans les vestiaires. »

L’impact statistique de l’ancien Sun est encore discret (6.3 points et 2.8 rebonds en 13 minutes) mais ses qualités de shooteur écartent les défenses et laissent des espaces aux intérieurs. Il est ainsi précieux, même quand il ne met pas dedans.

Stan Van Gundy lui fait confiance, ce qui n’était pas le cas à Phoenix avec Jeff Hornacek (3.3 points, 35 % au shoot).

« Je n’ai jamais eu ma chance pour montrer ce que je sais faire avec les Suns, je ne sais pas pourquoi car il m’avait fait venir pour une raison. Je n’ai jamais été dans le rythme et capable de faire ce que je voulais. »

Quelles sont les différences entre les deux équipes ? Pourquoi ça fonctionne pour lui à Detroit, une équipe qui n’allait pas bien, et pas aux Suns qui tournaient mieux à l’époque ?

« Il y a une grande différence : le système des Suns est porté sur le jeu en un-contre-un, et je ne suis pas ce type de joueur. Ici (à Detroit), on partage plus le ballon, il circule plus. Je sens la différence. »