Les télévisions prêtes à s’arracher Kobe Bryant pour un poste de consultant ?

En 2015, 2016, voire en 2017… Kobe Bryant prendra tôt ou tard sa retraite. Il faudra alors penser à son après-carrière. Continuer sur le banc, en tant que coach, et/ou dans un bureau à la manière d’un Michael Jordan ou Larry Bird, ne l’ont jamais vraiment tenté.

Pourquoi pas le voir sur les plateaux télévisions ? Sport Illustrated est allé demander à une journaliste et un directeur de télévision si l’arrière des Lakers pourrait devenir consultant, à la manière de Charles Barkley, Reggie Miller ou Chris Webber.

« S’il le fait, il sera incroyable », annonce avec enthousiasme Ramona Shelburne, journaliste pour ESPN Los Angeles et qui couvre les Lakers depuis 2003. « Il est chambreur, intelligent, perspicace, intrépide, une version joueur de Jeff Van Gundy. »

Bryant a toujours eu l’image de quelqu’un de froid, même s’il s’est davantage ouvert depuis quelques saisons. Loin d’un Barkley par exemple. Sa personnalité est-elle adaptée à un tel rôle ?

« Il est concentré sur le basket, et avec cette concentration il a gardé une certaine distance avec les gens. Il a des amitiés et des respects mutuels. Cette distance est parfaite pour en faire un bon consultant. Il est capable, dans un premier temps, de considérer Pau Gasol comme son frère puis de lui demander d’en avoir dans le pantalon. Imaginez donc comment il va parler d’un joueur qu’il n’aime pas. »

Être consultant est un métier et si Bryant a le charisme nécessaire, il devra aussi faire preuve d’une certaine pédagogie. Ses qualités de leader devront s’exprimer autrement.

« C’est un bon candidat », juge Craig Barry, vice-président de Turner Sports. « Comme pour tout boulot, il faut de la passion, pour le faire chaque jour. Un autre élément de cette passion réside dans la capacité à partager son savoir. Kobe serait bon, mais faudra qu’il ait envie. »

Le Thierry Henry des consultants basket ?

Selon certaines sources, si le « Black Mamba » décide un jour de se lancer, il pourrait demander un joli chèque de 4 à 5 millions de dollars annuels. La concurrence dans ce milieu est aussi féroce que sur les terrains et une prise comme Bryant est inestimable pour l’image d’une chaîne de télévision.

À titre de comparaison, Thierry Henry va toucher 5 millions d’euros par an (5.8 millions de dollars) avec la chaîne Sky Sports.