C’est sans Dwyane Wade, et avec un cinq de départ encore chamboulé, que le Heat a retrouvé le sourire. Deux victoires de suite, à l’extérieur, permettent de sortir d’un road trip de cinq matches avec un bilan positif.
De qui envisager la deuxième partie de la saison avec sérénité et confiance.
« Je pense qu’on en est au point où on sait ce qu’on est capable de faire, et c’est une victoire en soi » explique Chris Bosh au Sun Sentinel.
Septième à l’Est avec un bilan négatif (18v-22d), le Heat new look apprend à se connaître, et gagner sans Wade est la preuve que le collectif est en place.
« Les gars commencent à s’habituer à ce qui se passe » poursuit Bosh. « Je pense qu’avant la frustration naissait du fait qu’on ne se connaissait pas, de l’absence de cohésion et des cinq de départ qui changeaient en permanence. »
Si Bosh a le sentiment que le Heat a véritablement lancé sa saison, son coach reste plus prudent.
« Je n’irais pas jusqu’à dire qu’on s’est trouvés » tempère Erick Spoelstra. « Ce que je veux dire, c’est qu’on finit à 3 victoires et 2 défaites… Ce qu’on a appris, c’est à se battre face à certains obstacles et vraiment s’appuyer sur notre défense. Pendant ce road trip, notre défense était vraiment meilleure. »
Dans les chiffres, seul Golden State a atteint les 100 points face au Heat, et leurs cinq adversaires ont shooté sous les 50%. Pour Bosh, c’est la marque de fabrique du Heat, et c’est qui le rendra difficile à manoeuvrer.
« Si l’on excepte Golden State, on a très bien défendu, et lorsqu’on joue notre basket, je pense qu’on est difficile à battre. Le plus dur, c’est d’atteindre ce niveau. »