Quincy Pondexter, simplement heureux de rejouer

Depuis décembre 2013, Quincy Pondexter le perfectionniste exigeant a revu sa définition de la réussite. Victime d’une grave fracture de stress au pied droit, l’arrière des Grizzlies se contente depuis son retour des bonheurs simples, comme par exemple enfiler un maillot et fouler un parquet NBA. Son retour est encore engoncé dans les guillemets de sa médiocrité (4,5 pts) mais la révélation des playoffs 2013 garde le sourire.

Dans un effectif qu’il juge « humble mais ambitieux », « taillé pour le titre avec des gars tous faits sous le même moule », le diplômé de Washington University se sent comme un Hank Moody chez Hugh Hefner.

« Beaucoup de joueurs prennent leur retraite après la blessure que j’ai subie, pour l’instant je me contente d’être encore là et de jouer en NBA » nous a-t-il expliqué lors de son passage au Staples Center. « Je suis encore en phase de montée en régime, je ne suis pas encore à mon niveau mais je suis heureux. Je suis heureux de ne pas être en béquilles, de ne pas être allongé sur un lit toute la journée, de ne pas être encore en rééducation. »

Est-ce que ce type de blessure rend philosophe ?

« Est-ce que cela m’aide à relativiser ? Oui évidemment, mais je garde le même état d’esprit après un bon ou un mauvais match. Je suis un bon gars et je suis patient. Mon problème c’est que malgré cela, je suis encore trop émotif, j’attache trop d’importance à mon jeu et aux défaites de l’équipe. Je suis super exigeant avec moi-même, parfois trop. C’est le défaut de la qualité. »