Anthony Bennett n’a pas envie de se faire mal

Avec 6 points et 4 rebonds de moyenne cette saison, Anthony Bennett ne décolle toujours pas. Le numéro 1 de la draft 2013 avait déjà laissé un arrière-goût d’inachevé à Cleveland au terme d’une campagne de rookie bien terne. 

Envoyé à Minnesota dans l’échange pour Kevin Love, avec son compatriote Andrew Wiggins, Bennett semblait obtenir une nouvelle chance à la félicité. Malheureusement, les minutes de l’intérieur issu d’UNLV sont encore en dents de scie sous la tunique des Wolves.

Pour son coach, Flip Saunders, Bennett n’approche pas le jeu de la bonne manière.

« C’est le cap mental le plus important pour nos joueurs : rentrer des tirs n’est pas essentiel, c’est une partie seulement du basket. » détaille Saunders au Pioneer Press. « On a besoin de joueurs pour faire le sale boulot. La plupart de nos gars jouent en finesse, on a besoin de cols bleus. »

« On a besoin de joueurs pour faire le sale boulot »

Bennett avait pourtant bien commencé la saison avec un mois de novembre à 8 points et 4 rebonds, dont 6 sorties en double figure. Mais l’hiver est rude pour le natif de Toronto.

« Il réalise une saison en yoyo » ajoute Saunders. « Parfois, il est rentré avec beaucoup d’énergie et puis d’autres, il était sans aucune énergie. Pour moi, et particulièrement avec une équipe jeune, il faut de la constance. »

A 21 ans seulement, il ne faut pas encore tirer sur l’ambulance Bennett. Le nouvel ailier fort de Minny n’est pas encore prêt pour reprendre l’héritage des Kevin (Garnett puis Love) dans la région des Mille Lacs mais il doit aussi bien prendre confiance que se remonter les manches.

« Chaque fois qu’il entre en jeu, j’essaye de lui donner quelques conseils pour qu’il ait confiance. Les petites choses sont celles qui vous rapportent le plus de points. » conclut son coéquipier, Thaddeus Young.

Espérons que le message passe pour Anthony Bennett qui est pétri de talents mais doit encore apprendre à jouer le jeu de la bonne manière.