D’habitude, quand Manu Ginobili passe par Salt Lake City, il ne manque jamais l’occasion d’aller manger un bon plat italien au Valter’s Osteria. Mais ça c’était avant…
« J’ai lu différents avis. J’ai commencé à beaucoup parler à un nutritionniste en Espagne. Il préconise plus de bonnes graisses et moins de céréales. »
Du coup, finis les grosses assiettes de pastas, les desserts sucrés, les laitages et autres plats préparés de façon industrielle, Gino se contente désormais de poissons et de viandes fines. N’en déplaise au patron du restaurant !
« Je me surprends moi-même ! »
Elève studieux, El Manu n’a de toute manière jamais fait d’excès dans sa vie hors des terrains, buvant peu d’alcool et étant raisonnable au niveau des quantités aux repas. Cela dit, il s’étonne tout de même de se sentir aussi en forme, malgré ses 37 ans.
« Oui je me surprends moi-même ! » avoue-t-il au San Antonio Express News. « C’est difficile pour les arrières de jouer à cet âge. Avec tous les kilomètres que j’ai au compteur… oui, je me sens chanceux ! »
Avec 12,9 points par match cette saison, Manu Ginobili rejoint même un duo de haute voltige avec Michael Jordan et Reggie Miller parmi les arrières qui ont été les plus performants après leurs 35 ans. Si ses 42% de réussite aux tirs sont le plus faible total depuis sa saison rookie, l’Argentin se sent bien et sous-entend qu’il pourrait repartir pour une dernière danse l’année prochaine.
« Je pense que je pourrais jouer si je le veux. On a beaucoup parlé de mon âge et tout ça, mais je me sens bien. »
C’est tout le mal qu’on lui (et nous) souhaite !