Les Cavaliers vont trop vite pour les Grizzlies

Privés de Zach Randolph et Tony Allen, les Grizzlies n’ont pas réussi à freiner des Cavaliers qui avaient décidé de jouer vite et bien. Résultat, Memphis a réalisé un effort conséquent pour rester dans le match trois quart-temps, puis a lâché dans le dernier (105-91).

LeBron James a rayonné avec 25 points et 11 passes, mais on retiendra davantage l’impact des seconds couteaux comme Anderson Varejao (18 pts) ou Dion Waiters (21).

Un départ canon

David Blatt avait prévenu : il voulait que son équipe soit capable de contrer le défi physique de Memphis. Les premières minutes vont le rassurer puisque les Cavs prennent un départ canon. Les quelques paniers de Marc Gasol ne changent rien à la dynamique, surtout quand le pivot prend deux fautes rapides. Heureusement, ils vont baisser d’intensité et Memphis va revenir (22-19).

Globalement, la vitesse de jeu des Cavs gêne les Grizz. Rodés aux longues possessions, ils n’ont pas l’habitude de voir une équipe jouer si vite, aller si rapidement au panier. James est très bon dans la distribution et Varejao excellent à la finition (52-41). L’impact défensif et la capacité à forcer l’adverse à dribbler plus que de raison sont absents du côté des Grizzlies.

Gasol a tout tenté

C’est encore et toujours Gasol qui va ramener les siens dans la rencontre. Le pivot espagnol est énorme, il enchaîne les paniers, trouve des passes décisives et fait son boulot au rebond. Seulement, isolé, il fait illusion quelques minutes seulement (77-70). Les Cavaliers retrouvent le rythme du début de rencontre et recreusent l’écart. C’est la grande force de cette équipe : elle peut faire plusieurs runs durant la même partie.

Waiters inscrit 13 points dans le dernier quart-temps et les alley-oop font plaisir aux fans, qui apprécient un bon match des Cavaliers, aux antipodes de la fessée subie contre les Hawks. Les Grizzlies n’ont pas été absents ni plus mauvais malgré l’absence de Randolph, ils sont simplement tombés sur plus fort. Le Jazz sera parfait pour rebondir avant d’aller défier Houston.

Pour les Cavs, il faut confirmer dans les derniers jours de 2014 avec un calendrier très abordable (Minnesota, Miami, Orlando, Detroit, Atlanta, Milwaukee).