Les Hawks ont-ils un bilan en trompe-l’oeil ?

Jamais en 17 ans les Hawks n’avaient réussi à enchaîner 9 victoires consécutives. La série est historique et invite Atlanta sur le podium de la conférence Est, mais elle ne suffira pas à changer l’image de la franchise. Après un été crucial dans la consolidation des choix du front office l’année précédente, un effectif sans star mais homogène et polyvalent surprend tout le monde. Vraiment tout le monde ?

« Pas nous les joueurs », assure Paul Millsap. « Nous avions déjà une belle équipe la saison passée mais les blessures nous avaient handicapés. Je savais que si nous restions en bonne santé nous pourrions réaliser quelque chose de spécial », poursuit l’ailier-fort.

Une question s’impose quand même chez les observateurs, dont Paul Newberry de Associated Press : les Hawks sont-ils aussi bons que leur bilan (17-7) le laisse supposer, en sachant que seulement deux de leurs succès l’ont été face à des équipes au bilan positif ?

« Nous n’avons pas encore joué les gros donc cette semaine va nous servir de baromètre », répond Elton Brand.

Les Faucons vont se coltiner Cleveland, Houston, Dallas et les Clippers. Quatre cadors qui à l’heure où nous écrivons ces lignes affichent 66 victoires pour seulement 29 défaites, soit près de 70% de victoires. C’est justement le bilan de Hawks.

Le test va surtout servir de révélateur pour le coach Mike Budenholzer, qui a importé la méthode Spurs en Georgie. Résultat, au moins 20 assists distribuées dans 22 des 24 matches disputés, le meilleur pourcentage de la ligue sur les paniers inscrits sur une passe décisive (67,4%), une rotation à dix éléments, un meilleur scoreur, Jeff Teague, à 16,8 pts de moyenne, et chaque joueur du cinq majeur à au moins 11,4 pts de moyenne.