Kobe Bryant : « Gamin, je regardais beaucoup plus que les highlights de Michael Jordan »

Alors qu’il pourrait le déloger ce soir de la 3e place du classement des meilleurs marqueurs de l’histoire, les interviews de Kobe Bryant sur Michael Jordan se multiplient autant que les comparaisons entre les deux joueurs.

Pour CBS Sports, Kobe Bryant est revenu sur l’héritage que Michael Jordan lui a laissé et sur ce qui a fait qu’il a toujours couru derrière l’arrière des Bulls pour devenir plus grand encore que lui. Au détail près.

«  Je pense que beaucoup ont vu ses highlights, ses dunks, ses layups, mais quand j’étais gamin, je voyais plus que ça. J’observais son jeu de jambes, comment il utilisait l’espace, les écrans. C’est la différence avec les jeunes d’aujourd’hui qui arrivent dans la ligue avec seulement les highlights. »

Ce travail a fini par payer puisque dans les prochains jours, il va devenir le troisième meilleur marqueur de l’histoire de la ligue.

« J’ai apprécié mon parcours, et la beauté de la chose, c’est la construction. De ma première saison où je ne jouais pas beaucoup à celle où je me suis battu pour être titulaire, tout ce que j’ai dû aller chercher, gagner. On ne m’a rien donné, et c’est ce que j’ai apprécié. »

Et c’est encore plus beau quand il s’agit de dépasser le meilleur joueur de tous les temps, le joueur dont il est le plus proche, celui qui a toujours été collé à son nom ?

« Les gens qui disent cela ne me comprennent pas, ne m’écoutent pas. C’est un mythe. Phil Jackson aime raconter de belles histoires, comme vous (les journalistes). »

Un héritage mais pas un but ultime ?

Le « Black Mamba » n’est donc pas un affamé des statistiques.

« Mais la réalité, c’est que j’ai toujours été fier de construire mon jeu. Si j’avais vraiment été obsédé par les statistiques et les records, alors j’aurais été à l’université au lieu de rester pendant trois saisons sur le banc . »

L’arrière des Lakers a donc fait sa carrière à l’ombre de celle de Michael Jordan. Sera-t-elle considérée comme plus ou moins belle que l’idole des Bulls ? Lui s’en fiche.

« On a eu des carrières complètement différentes. J’ai simplement le sentiment de posséder une sorte d’héritage, de Jerry West à Michael, jusqu’à moi. J’en suis heureux. »

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