Il y a quatre ans, alors que LeBron James faisait tourner les têtes de tout le monde lors de sa première free agency, d’autres joueurs étaient convoités par les clubs les plus fortunés. Joe Johnson constituait ainsi le plan B des Knicks en cas d’échec avec l’ailier des Cavaliers. Et selon l’arrière des Nets, les tractations ont failli aboutir.
“Nous y étions presque,” confie t-il au New York Post. “New York était la première franchise que j’ai rencontrée. Nous nous sommes vus, nous avons parlé et ils ont fait une excellente présentation. C’était impressionnant.”
Joe Johnson : “Je devais acheter deux appartements…”
Sauf que la direction du club se tire une balle dans le pied en… évoquant les conditions de vie new-yorkaises, plus compliquées en termes de logistique que la ville d’Atlanta où jouait alors Joe Johnson.
“Vous savez ce qui m’a fait abandonner plus que tout ?” interroge l’arrière des Brooklyn. “Évidemment, il y avait la différence de salaire mais ils m’ont aussi dit que je devrais m’acheter un logement à Wetchester (là ou s’entraînent les Knicks) et à New York. Ils m’ont dit que cela ne me coûterait pas plus de 5 millions de dollars. J’étais là et je me suis dit “non”, en opposition à ma situation établie à Atlanta avec une équipe solide en progression chaque année. Je n’avais rien à acheter, nous avions la salle et la salle d’entraînement au même endroit. Cela me prenait à peine 20 minutes pour y aller. Donc non, je n’ai de fait même pas imaginé être à New York.”
Au final, Joe Johnson a signé un des plus gros contrats de l’histoire avec 123 millions de dollars sur six ans, toujours en cours actuellement, et l’arrière joue bien à New York, mais dans le quartier de Brooklyn, une situation qui lui permet d’être le joueur le mieux payé de la ligue. La bonne affaire.
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