Sixers : l’apprentissage dans la douleur

Des jeunes vedettes à l’infirmerie, des défaites qui s’enchaînent… Le début de saison des Sixers ressemble comme deux gouttes d’eau à la fin de la saison précédente. Cette nuit, les coéquipiers de Tony Wroten ont pris une grosse fessée à Toronto. Ce ne sera ni la première, ni la dernière, et le plus incroyable, c’est que le coach, Brett Brown, continue de positiver car il est « formateur » dans l’âme.

« Je ne cherche pas d’excuses et notre stratégie paiera un jour » a-t-il expliqué après le match face aux Raptors. « J’ai le sentiment que nous avons la place pour expérimenter des choses, et faire les choses différemment. Je ne veux pas être un mouton qui fait les choses de manière classique selon les standards de la NBA. J’espère laisser une empreinte sur l’équipe afin que Joel (Embiid) et les autres progressent et grandissent mieux. Notre système est conçu pour que lorsqu’ils reviennent, nous soyons bien meilleurs après avoir traversé de tels moments difficiles. »

Pour Brown, ancien bras droit de Gregg Popovich, c’est un défi au quotidien, et ce même si l’équipe affiche l’un des pires effectifs et des pires bilans de l’histoire.

« C’est un challenge que j’apprécie vraiment » ajoute–t-il. « Le travail est si différent de ce que je faisais auparavant parce qu’on a un tas de jeunes de 20 ans, qui n’ont passé qu’un ou deux ans à l’université. On possède l’effectif le plus jeune de l’histoire, et j’avoue, même si ça peut paraître amusant, que j’adore les coacher. »

Outre un travail de formation technique, Brown s’attache aussi à ce que ses hommes gardent le moral…

« Ils se donnent à fond et je respecte leur professionnalisme. J’essaie de les convaincre que ça va payer, et qu’il y a une raison derrière tout ça. Je ne veux pas qu’ils soient abattus en regardant les colonnes des défaites et des victoires. Une partie de mon travail consiste à ce qu’ils restent soudés. »

Le mieux, ce serait aussi qu’ils restent en bonne santé…