Doc Rivers furieux contre ses joueurs !

Lors de la conférence de presse d’après-match, Doc Rivers n’a pas caché sa colère à l’égard de ses joueurs. Le président et coach des Clippers s’est notamment emporté contre le manque d’efforts défensifs des siens, lesquels ont encaissé la bagatelle de 121 points.

« Je n’ai jamais vu un match où on prend 65 points à la mi-temps alors qu’on n’a qu’une faute d’équipe. C’est le plus important pour moi, ça m’agace jusqu’au plus haut point. On a été soft au possible. Une faute à la mi-temps, est-ce que vous vous foutez de ma gueule ? » s’est exclamé Rivers.

« En playoffs, on se ferait démonter ! »

Probablement revanchards après le premier tour perdu en 7 matchs contre Los Angeles, les hommes de Steve Kerr étaient surtout mieux préparés pour cette rencontre. Le collectif est prêt, solidaire et altruiste, ce qui n’est pas sans apparaître comme une opposition de style tranchée avec le jeu stéréotypé des Clippers.

« Ce qu’on a découvert, c’est qu’ils sont largement meilleurs que nous actuellement… on n’est même pas proches. Si c’était une série de playoffs, nous perdrions en quatre matchs, ce serait une destruction. » poursuit-il. « Il n’y a pas eu de mouvement. Étions-nous fatigués ? Peut-être. Est-ce l’enchaînement des cinq matchs en sept jours ? Ce que nous avons manqué, c’est du coeur. Je dois faire un meilleur boulot (…). Je laisse des gars qui ne sauraient pas défendre sur une île déserte plutôt que de les aider. Pour le moment, ce n’est pas la même équipe que l’an passé et pourtant, ça l’est. On doit trouver. »

Pour le moment, le bras droit de Steve Ballmer est déconcerté par le comportement de ses joueurs, souvent ostentatoire.

« Je ne pense pas qu’on ait apporté quoi que ce soit durant ce match. Mais c’est marrant, je voulais voir ce match. Je pouvais le sentir et franchement, ça a confirmé ce que je pensais. Je n’ai pas dit grand chose (après le match), je les ai juste laissés se flatter les uns les autres, selon moi, c’est tout ce qu’ils ont fait ce soir. Je crois que si on doit parler, il faut le faire franchement. Je ne suis pas un adepte des réunions de groupe, si ce n’est pas une vraie réunion de groupe. Je pense qu’on approche de cette discussion mais nous n’y sommes pas encore. »

Le retour au Staples Center samedi sera déterminant pour les hommes de Doc Rivers. C’est l’occasion pour le groupe de se relancer à domicile mais quelle que soit l’issue du match, le mal paraît plus profond et l’abcès doit être crevé. L’euphorie estivale lors de l’arrivée de Steve Ballmer n’est plus qu’un lointain souvenir….