On peut admettre sans problèmes que Charles Barkley dit beaucoup de bêtises (pour rester poli) quand il analyse la NBA sur TNT, mais on ne peut pas lui reprocher ses prises de positions.
Comme il l’était sur le terrain, Barkley est cash, sans langue de bois et il n’est jamais dans la demi-mesure. Michael Jordan peut en témoigner. Parfois, ça donne des moments comiques comme en 2013, pendant la série entre San Antonio et Los Angeles.
Privés de Kobe Bryant qui s’est rompu le talon d’Achille, les Lakers sont humiliés par les Spurs. Le Game 3 au Staples Center est une boucherie : 89-120 ! Le match suivant est une formalité, et juste avant la rencontre, Barkley lance un message qui ne restera pas sans réponse de la part de TNT.
« J’ai joué dans des bonnes et des mauvaises équipes, mais je ne pense pas avoir été battu de 31 points dans un match de playoffs. »
Vérification faite, les Suns de Barkley s’étaient inclinés de 33 points contre les Rockets dans le Game 3 de la demi-finale de conférence 1995. Kenny Smith, sur le terrain ce soir-là, ne peut que chambrer son collègue, qui reste bouche bée devant sa ligne de statistiques : 5 points à 0/10 au shoot !
« Et le match d’après ? », demandera-t-il, comme pour sauver la face.
Une victoire des Suns et l’ailier-fort MVP en 1993 se rattrape avec 26 points, 9 rebonds et 4 passes.