Pour Adam Silver, la publicité sur les maillots peut permettre de conquérir la Chine

La conquête du marché chinois est l’un des objectifs principaux de la NBA, depuis déjà de longues années. Néanmoins, avec la retraite de Yao Ming et l’échec Yi Jianlian, la mission s’est révélée plus complexe que prévue pour David Stern et les dirigeants de la ligue.

Même si la NBA y organise des matches de présaison et multiplie les collaborations économiques, le public chinois n’est pas encore totalement conquis. Adam Silver veut donc aller plus loin en modifiant l’horaire de certains matches pour qu’ils soient diffusés en « prime time » en Chine. Pour le grand patron de la ligue, la publicité sur les maillots pourrait aussi aider.

« Ça devrait permettre à des tas d’autres compagnies d’investir beaucoup plus dans la NBA », explique-t-il ainsi. « Pensez à ça : si une compagnie chinoise est représentée sur un maillot NBA, le fait que les fans chinois voient une marque qu’ils connaissent sur un maillot NBA va aider le basket à se développer là-bas ».

Par basket, Adam Silver entend bien sûr NBA. Pour lui, une équipe NBA sera d’ailleurs sans doute la propriété d’un homme d’affaires ou d’une société chinoise dans les dix prochaines années.

« J’ai reçu pleins d’appels ces dernières années de très riches Chinois qui m’ont dit qu’ils seraient intéressés dans les bonnes circonstances », explique-t-il.

La perspective est en tout cas bien plus réaliste que l’expansion de la NBA en Europe. Interrogé sur ce serpent de mer, évoqué depuis des années, Adam Silver élude encore le sujet en évoquant la conformité des salles européennes avec les normes NBA et le partage des droits TV. Ce n’est donc pas d’actualité.