Défense des Charlotte Hornets : Al Jefferson ne veut plus être le maillon faible

Dès le début du camp d’entrainement, Al Jefferson s’est entretenu avec son coach, Steve Clifford. L’intérieur était vexé ; il ne s’agissait ni d’un caprice de star, ni d’une incompatibilité d’humeur avec  l’un de ses coéquipiers, le joueur était simplement las d’être ciblé par les attaques adverses en raison de sa mauvaise défense.

Trop laxiste sur les pick and rolls

« Je refuse de continuer d’être la cible en fin de match. »a t-il. « L’an passé, à la fin des matchs, les équipes me mettaient toujours au poste haut sur les pick-and-rolls. Je n’en peux plus de penser que c’était à leur avantage, car ça l’était. »

Certes, Al Jefferson n’a jamais été réputé pour sa défense. Si l’ailier-fort est un monstre en attaque, il pèse beaucoup moins de l’autre côté du terrain. Si ce fait est acquis, l’ex-Celtic n’a pas abandonné l’idée de progresser dans ce domaine. Son coach apprécie de voir sa star montrer l’exemple.

« Il travaille dur. Son attitude est parfaite. Je le sens plus affamé que dans l’auto-satisfaction. Il voit quelles sont les possibilités pour le groupe. Il est compétitif et il veut gagner. »

Le meilleur joueur des Hornets est bien conscient que la défense commence par lui, du moins l’intention. Malgré Bismack Biyombo ou Cody Zeller, l’équipe ne présente pas de véritable garantie en défense intérieure. Si les adversaires profitent d’une faille à l’entrée de la raquette, les Hornets pourraient concéder des points et des fautes dans des situations importantes. Al Jefferson ne veut plus entendre parler de cette faiblesse.

« Il y a une raison pour laquelle les équipes me ciblent sur les pick-and-rolls, j’en ferais de même à leur place. Je me mets comme défi de progresser pour qu’ils n’aient plus cette option. Et s’ils y parviennent, je serais coupable. »