J.J. Redick : « Perdre du poids est un peu devenu une mode »

La première saison de J.J Redick aux Clippers a été paradoxale : à notre gauche ses meilleures stats offensives en carrière (15,2 pts à 45,5% aux shoots) ;à notre droite 35 matches joués seulement, la faute aux blessures. Père d’un petit garçon depuis cet été, le finaliste NBA 2009 vit « la meilleure expérience de sa vie » depuis l’arrivée du nouveau né, mais il a déjà la tête au basket et à la saison à venir.

Son objectif immédiat est clair :

« J’étais dans la meilleure forme physique de ma carrière quand le camp d’entraînement avait commencé la saison passée, je veux retrouver cette forme là quand celui de cette année sera terminée. »

Déçu et frustré par l’élimination en playoffs face à OKC en mai dernier, le Blue Devil a bien conscient que si l’expérience et la stabilité seront des atouts pour Lob City, le temps ne joue plus vraiment en faveur des angelenos: « Jamal et Matt ont 34 ans, moi j’ai 30 ans, Chris a 29 ans donc oui il commence à y avoir urgence. Dans cette ligue, tu ne sais jamais quand tu pourras encore avoir l’occasion de remporter un titre. »

Pour aider les Clippers à enfin franchir le palier et aller chercher les bagues sur les éperons de San Antonio, l’arrière titulaire a imité son pote Barnes.

« J’ai aussi perdu un peu de poids et j’ai changé des choses dans ma préparation. C’est un peu une mode en NBA en ce moment mais vous savez, nous sommes une ligue où chacun regarde l’autre. Si un joueur fait quelque chose et que ça marche, les autres vont faire pareil », expliquait-il lundi lors du Media Day.

Pour lui celui qui ne se donne pas les moyens de l’excellence physique n’a aucune excuse:

« Tous les joueurs ont aujourd’hui plus d’outils pour être plus performants, les préparateurs physiques sont meilleurs, la technologie est meilleure. Si tu prends conscience des besoins de ton corps, tu as tout ce qu’il faut pour le chouchouter. »