Signé cet été par les Rockets, Kostas Papanikolaou va enfin faire ses débuts en NBA, à 24 ans. Ailier physique, vif et spectaculaire, le Grec a toutes les chances de percer dans la grande ligue, d’autant que le départ de Chandler Parsons devrait lui laisser le champ libre.
Alors qu’il considère cette occasion comme la chance de sa vie, l’international a pris le temps de mûrir sa décision avant de quitter Barcelone. Il a notamment profité des conseils de son compatriote, Vassilis Spanoulis, également passé par Houston en 2007. Pour l’arrière, l’expérience s’était conclue par un échec, en raison de différends avec Jeff Van Gundy. Au final, Spanoulis n’a joué que 8,8 minutes en moyenne pour seulement 31 matchs.
La première année en NBA est toujours compliquée
Mais selon Papanikolaou, le triple champion d’Euroleague l’a plutôt encouragé à sauter le pas.
« En fait, il n’a pas de ressentiment par rapport à son expérience. » a expliqué l’ailier au Houston Chronicle. « Il a dit que c’était une erreur d’être parti et qu’il aurait dû rester un an de plus. Il m’a dit que la première année était toujours vraiment dure, mais que si je le voulais vraiment et que j’appréciais, je devais rester. La première année, notamment pour un Européen, est toujours difficile. Il m’a dit que je devais me battre et que si ça ne se passait pas bien la première année, je devais continuer de me battre la saison d’après. »
Déjà au fait des éventuelles difficultés d’adaptation et des différences culturelles, Kostas Papanikolaou pourra éviter de faire les mêmes erreurs que son ainé. Il dispose en tout les cas des qualités pour briller sous le maillot des Rockets.