Mickaël Gelabale : « Une force entre nous qu’on ne peut pas décrire »

Les Bleus sont revenus au pays après leur superbe parcours lors de la Coupe du monde espagnole. Avec leur breloque en bronze autour du cou, les joueurs tricolores ont fait un arrêt par l’Adidas Store des Champs-Elysées hier après-midi pour une séance de dédicaces avec leurs fans.

Mais ils ont également bien voulu répondre aux questions des journalistes. Et évidemment, Basket USA était dans le coup. Place à un des cadres du groupe, Mike Gelabale, l’assurance tout-risque de l’équipe au niveau du tir extérieur. 

Mickaël, est-ce que tu peux nous raconter l’accueil qui vous a été réservé à votre retour en France ? 

Oui, il y avait pas mal de monde. A l’aéroport, c’était pas mal de médias et puis, là, sur les Champs, c’est davantage des fans. C’est très plaisant, ça fait chaud au coeur de voir que, chaque année, il y a plus de monde pour nous soutenir.

Est-ce que vous avez senti cet engouement monter en France au fur et à mesure de la compétition ? 

A travers les réseaux sociaux, on avait déjà reçu des messages assez forts. On savait qu’il y avait du monde derrière nous. Et donc, on voulait absolument monter sur le podium.

Avez-vous eu peur de rater la médaille après la défaite en demi-finale ? 

Par rapport à mon expérience, je savais qu’on pouvait le faire car on l’avait déjà fait auparavant, en 2005. Vincent nous l’a rappelé et a appuyé là-dessus. Le lendemain, on a tout fait pour ramener la médaille. On s’est battus pendant quarante minutes pour l’arracher quand même.

Il y a une grosse force mentale dans le groupe, n’est-ce pas la grosse différence qui existe par rapport aux précédentes Equipes de France du début des années 2000 ? 

On a une force entre nous qu’on ne peut pas décrire. Vincent a beaucoup de confiance en nous et nous, on a confiance en lui et c’est pour ça qu’on a de si bons résultats.

On t’a vu faire un petit signe avec l’auriculaire après tes paniers réussis, tu peux nous en dire plus sur ce geste ? 

C’est un groupe de chanteurs antillais qui font ça. En fait, c’est un signe qui veut dire que les derniers (il montre son petit doigt) seront les premiers. Que tout est possible en gros.

Tu attendais la Coupe du monde pour trouver un club, y a-t-il du nouveau ? 

Non, pas de nouvelles encore à ce niveau-là.

Propos recueillis à Paris