Pour son premier match en carrière en Coupe du monde, Serge Ibaka n’a pas fait les choses à moitié. L’intérieur bondissant du Thunder avait été gêné par ses ischios pour le match d’ouverture contre l’Iran (et on avait même craint pour sa participation hier) mais il était bien en tenue pour affronter l’Egypte, une proie facile pour l’armada espagnole.
Et pour cause, Ibaka et ses coéquipiers se sont baladés (91-54). Et le natif de Brazzaville a enchaîné les actions spectaculaires avec plusieurs dunks étourdissants de hauteur et de puissance. Avec 18 points et 8 rebonds (plus un contre), le tout en 21 minutes, Ibaka a effacé les doutes sur sa condition physique.
« C’était sympa. Je m’étais dit que j’allais enfin jouer contre une équipe africaine [en compétition officielle] et je devais aider l’équipe à s’imposer. » a sobrement commenté Serge pour FIBA.com.
Souvenirs d’Afrique
Si Ibaka fait référence à « une équipe africaine », c’est qu’il fait la jonction, hier, de deux parties de sa vie. Eh oui, son dernier match face à une équipe africaine, c’était en 2006…
…Serge Ibaka n’a pas encore 17 ans quand il participe au Championnat d’Afrique des Nations des moins de 18 ans pour son pays de la République du Congo. Inconnu jusqu’alors, Ibaka va rapidement se faire un nom, notamment avec une performance dantesque de 37 points, 14 rebonds pour permettre à son équipe de terminer sur la troisième marche du podium.
Avec 19 points et 14 rebonds de moyenne sur le tournoi, Ibaka sait que son destin a basculé pour de bon… et pour le meilleur !
« C’était soit au Nigéria, soit en Afrique du Sud. Ah oui, Durban. Mais bien sûr. J’ai d’excellents souvenirs de ce moment. C’est là où tout a commencé pour moi. C’est là que le monde a appris à savoir qui était Serge Ibaka. C’est une longue histoire. Si je devais tout vous raconter, on y serait pour la nuit… »