Marcin Gortat confie aimer la solitude

Titulaire d’un juteux contrat de 60 millions de dollars sur cinq ans, Marcin Gortat est un homme heureux. Néanmoins, son bonheur à lui ne se vit pas forcément selon les clichés accolés aux joueurs NBA.

« Souvent, je me coupe de mes amis… »

« Je suis un solitaire. » relate t-il à la presse polonaise. « Même quand je vivais avec mon amie, j’étais souvent seul. Parfois, je me coupe même de mes amis. Il vont ensemble en boite ou au restaurant, je reste à la maison et je ne réponds à aucun appel. »

Alors si Marcin Gortat ne sort pas ses amis, que peut-il donc faire ?

« Je regarde le mur. Je regarde le mur blanc et je réfléchis. À propos de tout. De la vie, de ma situation,  de là où j’aimerais être. J’analyse mes actes, ce qui serait bon pour moi, ce qui ne le serait pas. Je ne reste pas assis à rien faire, je réfléchis sur moi, je décharge la tension inutile. Par exemple, quand je sors d’un match où j’ai inscrit 30 points, certains peuvent penser que je suis une superstar mais en fait, je me mets en face de ce mur blanc et je me refroidis la tête. »

« Je préfère les prédateurs agressifs… »

Très impliqué dans cette phase introspective, Gortat explique vouloir sans cesse évoluer. Quand le mur blanc ne suffit plus à l’aider à faire le point, le pivot des Wizards trouve du repos dans ses animaux domestiques.

« Je pense à acheter des requins. Je ne m’intéresse pas aux poissons arc en ciel. » explique t-il. « Je préfère les prédateurs agressifs, peut-être à cause du basket. C’est parfois brutal sur le terrain. Et je dois apprendre. »

Connu pour ses excentricités, Marcin Gortat est un homme plein de surprises. Désormais, on connait l’origine de sa hargne sur le terrain : un mur blanc et des poissons. Un gros contrat tient finalement à peu de choses.