Amnesty Clause : deux joueurs en danger, huit joueurs potentiellement concernés

L’Amnesty Clause fut l’une des règles marquantes introduites lors du dernier lock-out. Cette clause permet ainsi aux franchises de couper un joueur (déjà sous contrat avant le lock-out), de le payer, mais en enlevant son salaire du salary cap. Chaque équipe ne peut utiliser cette clause qu’une seule fois et vingt franchises l’ont utilisé ces trois dernières saisons.
Parmi les joueurs coupés via cette règle, on retrouve notamment Gilbert Arenas, Brandon Roy, Elton Brand, Chauncey Billups, Luis Scola ou encore Metta World Peace.

Aujourd’hui, il ne reste plus que dix joueurs éligibles pour être coupés via l’Amnesty Clause, et rares sont ceux qui peuvent se sentir réellement concernés. En fait, Carlos Boozer devrait être la seule victime de l’été. Transparent en playoffs face à Washington et bien loin de son niveau passé pendant la saison régulière, l’intérieur des Bulls et ses 17 millions de dollars de salaire ne devraient plus se trouver à Chicago la saison prochaine. Avec les performances de Taj Gibson au poste d’ailier fort, la présence de Boozer dans l’effectif n’est plus indispensable aux Bulls.

Kendrick Perkins en danger…

L’autre joueur en danger est Kendrick Perkins et ses 9 millions de dollars de contrat avec le Thunder. De moins en moins utilisé par Scott Brooks et devant l’émergence de Steven Adams, Perkins pourrait bien faire ses valises cet été et l’Amnesty Clause est une solution qui pourrait être utilisé par la franchise de l’Oklahoma.

Enfin, un dernier joueur peut se sentir plus ou moins menacé : Zach Randolph. L’intérieur des Grizzlies possède une option pour 16,5 millions de dollars pour la saison prochaine et il est fort probable qu’il l’exerce. L’équipe de Memphis se trouve à un tournant après un nouvel échec en playoffs et pourrait décider de remanier son effectif. C’est peu probable, surtout avec la valeur marchande de « Z-Bo », mais l’Amnesty Clause est un option dont dispose le staff des Grizzlies.