Jugé trop pénalisant pour l’équipe qui avait l’avantage du terrain, obligée de disputer trois matches consécutifs sur le terrain adverse, le format 2-3-2, adopté en 1985 par David Stern afin de limiter les déplacements, a été abandonné au profit du format 2-2-1-1-1. C’est-à-dire que l’équipe ayant le meilleur bilan, en l’occurrence San Antonio cette année, jouera les matches 1, 2, 5 et 7 à domicile. Comme c’est le cas pour les trois premiers tours des playoffs.
Mais y a-t-il une vraie différence entre les deux formats ?
C’est ce que nous sommes allés vérifier dans nos archives puisqu’on rappelle que la finale NBA vient tout simplement de remettre au goût du jour un format déjà utilisé entre 1957 et 1984.
Commençons par le 2-3-2 que nous connaissons tous. Entre 1985 et 2013, il s’est joué 29 finales sous ce format-là et 21 d’entre elles ont été remportées par l’équipe qui avait l’avantage du terrain soit 72.4% de réussite pour l’équipe au meilleur bilan.
Qu’en est-il du format 2-2-1-1-1 ?
Eh bien si on occulte les Finals de 1971 (un match à domicile chacun en alternance), 1975 et 1978 (1-2-2-1-1) où la meilleure des deux équipes se voyaient proposer le choix entre deux formats possibles, on dénombre 26 finales jouées en 2-2-1-1-1.
Résultats des courses, à 18 reprises, c’est l’équipe avec l’avantage du terrain qui a soulevé le trophée soit 69.2%.
La différence entre les deux formats est donc très minime voire inexistante (3.2 points d’écart) et la tendance n’avait pas changé ces dernières années puisque les équipes qui débutaient à domicile ont remporté 7 des 10 dernières finales.
En revanche, l’avantage du terrain, lui, est un réel avantage, ou luxe comme le dirait Shane Battier, puisque l’équipe qui commence à domicile remporte la finale dans quasiment 3 cas sur 4 et ce quel que soit le format utilisé.